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Recadrage d’image

Hier, Jonathan Faull, le chef des négociateurs, côté UE, sur les réformes exigées par le Royaume Uni, a déclaré aux députés de la commission des affaires constitutionnelles du Parlement européen qu’un accord est possible mais qu’on ne peut parier un centime là dessus… Parce que si la volonté d’aboutir est forte d’un côté comme de l’autre, il y a toujours des problèmes difficiles à résoudre, et les négociateurs n’en ont encore résolu aucun…

Ce matin, Jean-Claude Juncker est monté au créneau pour affirmer : « Je suis quasiment sûr que nous aurons un accord, pas un compromis, une solution, une solution permanente, en février. » Mais après avoir affiché cette certitude venant de son « expérience », il a fini par avouer que toutes les questions étaient en fait très difficiles et qu’il faudrait travailler dur pour aboutir à un accord…

Commentaires

  • Jonathan Faull a beau être fonctionnaire de la Commission européenne depuis plus de 20 ans. Il reste Britannique. Son intérêt est double : trouver le compromis qui permettra de garder Londres dans l'UE tout en lui procurant le maximum de dérogations. Que n'avons-nous à Bruxelles des Français qui se souviennent qu'ils le sont : les Britanniques savent bien que le Brexit serait une catastrophe ; ils savent aussi que le mieux qui puisse leur arriver est d'avoir un traitement à part. Nous arrêterions sans doute de nous plaindre de l'Europe et nous verrions ce qu'elle nous apporte si nous pouvions un peu plus la concevoir et la vivre à la carte...

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