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Notre-Dame du jardin clos

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C’est l’histoire d’une église protestante abandonnée, à Warfhuizen, dans l’extrême nord des Pays-Bas, qui est devenue un ermitage catholique et un lieu de pèlerinage tellement fréquenté qu’on parle du « miracle de Warfhuizen ».

Un ermite, le Père Hugo, qui avait étudié au séminaire de Bois-le-Duc et à Louvain, s’y est installé en 2001, avec l’intention de perpétuer la spiritualité des anciens ermites néerlandais. En 2003 il a installé dans l’église une grande statue de Notre-Dame des douleurs, une statue des processions de la semaine sainte à Séville. Et il l’a appelée « Notre-Dame du jardin clos », en référence au Cantique des cantiques : « Tu es un jardin clos, ma sœur mon épouse, un jardin clos, une source scellée. »

La présence de cette statue a commencé à faire venir des pèlerins, d’abord d’origine hispanique, puis de plus en plus de monde, et des pèlerinages ont été organisés et se succèdent en ce lieu pourtant très reculé (surtout pour les catholiques) à un tel rythme que c’est cet afflux qui constitue le « miracle ». Le livre des intentions montre que les pèlerins qui viennent demander une grâce sont surtout des parents dont les enfants ont une grave maladie, ou une blessure quelconque, et souvent une maladie psychique. Ou qui viennent se faire consoler par Notre Dame des douleurs parce qu’ils viennent de perdre un enfant. Et il y a la dévotion spécifique des mouchoirs : en venant à Warfhuizen, le pèlerin peut apporter un nouveau mouchoir à Notre Dame qui pleure, de la part d’un malade ou de quelqu’un qui se trouve devant une difficulté. Il reçoit en échange le « vieux » mouchoir et l’apporte à la personne qui l’a demandé.

Officiellement ermite depuis 2012, le Père Hugo a été ordonné prêtre en septembre dernier. Depuis lors il célèbre la messe chaque jour au sanctuaire, selon les deux « formes », la forme ordinaire en semaine (le plus souvent ces derniers temps), et toujours la forme extraordinaire le dimanche. A la façon dont il décrit l’office on constate qu’il dit l’office traditionnel.

Il a depuis peu un superbe site internet, et même un double site, celui de l’ermitage, et celui de la Confrérie du jardin clos. En quatre langues dont le français.

(Via New liturgical Movement)

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Commentaires

  • " il célèbre la messe chaque jour au sanctuaire, selon les deux « formes » C'est vraiment une obsession. Il n'y a qu'un rite valable pourquoi vouloir à tout prix le mélanger avec sa contrefaçon, qui a été fabriquée pour retirer tout ce qui pouvait gêner nos "frères séparés". Il n'y a qu'un rite romain, le mensonge de Benoit XVI sur les deux formes équiparées est une forfaiture sans nom.

  • Traiter Benoit XVI de menteur est diabolique de votre part.
    Vive Benoit XVI et toute mon admiration et affection à sa personne.

  • "Forfaiture" est absurde. Mais surtout, peut-être que si vous étiez un jeune prêtre vous penseriez autrement. Il paraît évident que le P. Hugo aimerait ne célébrer que la messe traditionnelle, mais qu'il doit composer avec son évêque, d'autant qu'il est malgré lui le desservant de ce qui est devenu un centre de pèlerinages.

    Mieux vaut une messe traditionnelle tous les dimanches que pas de messe traditionnelle du tout (et ici c'est sans doute pas de messe traditionnelle dans tout le nord des Pays-Bas).

  • Bien dit.

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