℟. A facie furoris tui, Deus, conturbata est omnis terra: * Sed miserere, Domine, et ne facias consummationem.
℣. Domine, Dominus noster, quam admirabile est nomen tuum.
℟. Sed miserere, Domine, et ne facias consummationem.
Par la face de ta fureur, ô Dieu, toute la terre a été ébranlée. Mais aie pitié, Seigneur, et de provoque pas une entière destruction. Seigneur, notre Seigneur, comme ton nom est admirable ! Mais aie pitié, Seigneur, et ne provoque pas une entière destruction.
Le texte de ce répons vient d’Ezéchiel, qui est la lecture de début novembre aux matines. (Le verset quant à lui vient du psaume 8.)
On peut remarquer que l’auteur du répons a repris des expressions d’Ezéchiel 4, 26-27 mais en les transformant. Dans Ezéchiel, c’est Dieu qui parle. Dans le répons, c’est le fidèle qui adresse une prière à Dieu.
Dans Ezéchiel, le prophète constate qu’à « la face de la colère de la fureur (sic) » de Dieu, « toutes les villes ont été détruites » (et non que la terre a été ébranlée). Puis Dieu dit : « Toute la terre sera déserte, mais cependant je ne provoquerai pas une entière destruction ».
En reprenant un propos divin pour en faire une prière, on est sûr d’être exaucé. Du moins si la situation reste comparable…