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Royaume Uni : non à l’euthanasie

Les députés britanniques ont rejeté par 330 voix contre 118 une proposition de loi travailliste sur le « suicide assisté ».

Il faut dire qu’elle était assez délirante, puisqu’elle prévoyait que les personnes ayant moins de six mois à vivre et ayant manifesté une intention claire et constante de mettre fin à leurs jours, pourraient se voir prescrire une injection létale.

Qui peut savoir qu’une personne a moins de six mois à vivre ?

Commentaires

  • Qui peut savoir qu’une personne a moins de six mois à vivre ?
    Dieu
    Les travaillistes anglais, comme les socialistes français se prennent pour Dieu.

  • Effectivement, cher monsieur Daoudal, "Qui peut savoir qu’une personne a moins de six mois à vivre ?"
    Médecin, combien de fois ai-je dit "il ne sera plus là demain, ou après demain" d'une personne qui "était en encore là" six mois plus tard.
    Et combien de fois ai-je dit "ne vous en faites pas, il est solide, et pas encore prêt à nous quitter" de quelqu'un qui allait trépasser dans la nuit.
    La mort soudaine et imprévue existe, tout autant que des survies inespérées et même des retour à une vie pleine et joyeuse.

  • Même si l'on n'a plus qu'une minute à vivre (mais qui sait?) est-ce une raison pour abréger la vie de quelqu'un?

  • Ce n'est pas le rôle d'un médecin de tuer.
    Faire passer de vie à trépas n'est pas en soi très compliqué. On pourrait former un corps d'exécuteur volontaires qui ne seraient pas médecins.

  • Même dépénalisée l'euthanasie (tout comme l'avortement) reste un homicide volontaire avec préméditation, commis en bande organisée (au minimum un médecin et un pharmacien, mais souvent plus de complices),
    Il s'y ajoute presque toujours des faux en écriture, ne fut-ce que dans la rédaction du certificat de décès, la subornation de témoins, la destruction de preuve, etc...

    Non, la mort donnée, provoquée, n'est pas compatible avec une société juste et démocratique.

  • Ayant perdu ma femme, mes enfants et tous mes biens, malade, couvert de pustules et dormant sur un tas de fumier, mille fois j'ai prié Yahweh de reprendre ma vie.
    Dans chacune de mes épreuves je n'ai jamais douté de lui.
    Finalement il m'a imposé une ultime épreuve, il m'a rendu la santé et la fortune.

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