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« Vandalisme »

Un comité de parrainage a été créé pour que soit reconstruite la flèche nord de la basilique de Saint-Denis, qui a dû être enlevée en 1846. Il est présidé par l’écrivain Eric Orsenna, et le maire communiste est tout à fait favorable :

« Cette basilique fait partie de notre histoire. Elle est inscrite dans les gènes d'une ville qui s'est édifiée autour d'elle. C'est l'une de nos grandes fiertés, et il est temps de lui redonner le visage qu'elle a eu pendant des siècles. »

Mais le directeur de la Tribune de l’Art, Didier Ryckner, du haut de son magistère infaillible, écrit que ce serait du… « vandalisme ». Sic :

« Je suis contre dépenser de l'argent pour reconstruire une flèche qui n'existe plus. Elle a disparu au XIXe siècle, la rebâtir serait reconstruire un faux. C'est du vandalisme que de vouloir ainsi faire du neuf sur de l'ancien. »

Eh bien voici la cathédrale de Quimper. Un joyau gothique. Sauf que ses flèches datent de… 1854. Plus personne n’imagine la cathédrale de Quimper sans ses flèches.

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Et n’en déplaise à tous les Didier Ryckner de la terre, on dira merci et bravo au Viollet le Duc de Saint-Sernin de Toulouse, de Carcassonne, et de la Sainte Chapelle, et de Notre-Dame de Paris, etc.

Sans parler de la reconstruction de l’abbatiale de Fontgombault, ou de La Roe, etc, qui selon Didier Ryckner auraient sans doute dû rester des ruines. Et donc ne plus servir au culte catholique, n’est-ce pas.

Nous en sommes arrivés à ce point de décadence et d’inversion des valeurs que quelqu’un qui est censé défendre le patrimoine traite de vandales ceux qui le défendent vraiment, et qu’un maire communiste se mobilise pour une cathédrale…

Commentaires

  • les chinois enlèvent bien de force toutes les croix sur les églises et les temples chrétiens. Ils limitent drastiquement la grandeur des croix sur les façades.
    Oui vraiment le christianisme libérateur fait peur aux républiques totalitaires.

    Pourquoi la France socialiste et maçonne n'aurait-elle pas peur?

  • Des clochers et des croix en Chine c'est a peu pres la meme chose que des minarets et des fleches en Suisse.
    Les Chinois demandent juste des edifices batis dans le style traditionnel du pays. Pourquoi ne pas acceder a cette demande.
    Il y a tant d'eglises modernes immondes ici. Elles ne sont pas toutes en forme de croix et orientees. Meme mon eglise est differente mais vous avez a droite du choeur: une statue pour le Sacre+Coeur de Jesus, a gauche sai.t Joseph. Les patronnes secondaires de la France de part et d'autre. De part et d'autre de la nef: un autel pour la sainte Vierge et un autel pour saint Jean Marie Vianney. Que demnander de plus? On sait oú on ewt. C'est tres prppice a la priere

  • A l'heure acellee il.est inraisemblable de chercher des poux dans la tête du gouvernemes sur ces questions là. C'est irresponsable. Ceux qui le font n'ont aucune idée de l'ampleur du combat qui est act u

  • Tout semble en place pour qu'on la reconstruise. Les plans anciens sont intégralement conservés. Qu'attend-on ?
    http://www.tourisme93.com/basilique/remontage-de-la-fleche-de-saint-denis.html

  • On attend le feu vert de l’Élysée. On espère qu'il sera donné pour les journées du patrimoine.
    http://www.dreuz.info/2015/08/10/le-projet-un-peu-fou-de-reconstruire-la-fleche-de-la-basilique-de-saint-denis/
    A mon avis, il faut faire pression. Le lobby contre est puissant.

  • Je ne sais pas si c 'est exact mais quelqu'un à révélé sur le SB qu'il y aurait un arrété disant que les immeubles de Saint Denis ne peuvent dépasser en hauteur la Basilique. Ainsi surelever la Basilique c estpermettre à certains de faire de bonnes affaires ( si c est une veritable information).

    De nos jours même les initiatives les plus louables sont sujettes à caution.

  • Réponse à Moufle : raison de plus ! Beaucoup de promoteurs vont se frotter les mains !

    Il en est de même à Montpellier. Un arrêté (municipal ?) interdit que les immeubles de la ville dépassent en hauteur la statue équestre de Louis XIV sur la place du Peyrou. Mais là on ne va pas exhausser le roi d'une hampe démesurée.

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