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En Chine

Depuis le 7 mai on est sans nouvelles du P. Liu Hongeng, vice-recteur du sanctuaire de Notre Dame Reine de Chine à Baoding. Sans doute les autorités l’ont-elles arrêté pour décourager les 500.000 catholiques du diocèse d’aller aux pèlerinages du mois de mai à ce sanctuaire tenu par des prêtres « clandestins ».

Le P. Liu avait déjà été arrêté le 27 décembre 2006, avec huit autres prêtres « clandestins » pour le contraindre à intégrer l’Eglise officielle. Il a toujours refusé. Il a été détenu sans jugement pendant plus de sept ans et a été libéré en août dernier.

Dans ce même diocèse, le 22 mai, les forces de l’ordre sont allées détruire, à Anzhuang, un autel édifié dans une cour par les fidèles et dédié au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur immaculé de Marie. Deux femmes ont été blessées. L’évêque en titre de Baoding, Mgr James Su Zhimin, est détenu depuis 1997. Son coadjuteur, Mgr Francis An Shuxin, a passé dix ans en prison et a fini par accepter de rejoindre l’Eglise officielle. Contacté par téléphone à propos de la destruction de l’autel, Mgr An a répondu : « Ce sont des catholiques clandestins et ils n’acceptent pas mon autorité. Je ne pense pas que je puisse les aider. »

D’autre part, Mgr Julius Jia Zhiguo, évêque « clandestin » de Zhengding, a été interpellé le 12 mai. Il a été libéré le 24. On ne compte plus les arrestations de cet évêque de 80 ans qui a toujours résisté. En avril il avait procédé à des ordinations, et sans doute s’agissait-il aussi de l’empêcher de paraître à des pèlerinages mariaux.

(Asianews, Eglises d’Asie)

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