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Mercredi des quatre temps de Pentecôte

Jésus dit dans l’évangile :

Personne ne peut venir à moi si mon Père ne le tire.

Saint Augustin commente (il s’agit en fait d’extraits du commentaire, qui deviennent une synthèse, habilement faite par dom Pius Parsch) :

Ne va pas croire que tu es « tiré » contre ta volonté libre. Le cœur, en effet, peut aussi être tiré par l’amour... Si le poète (Virgile) a pu dire : chacun est tiré par son plaisir, il s’agit non de la nécessité, mais du plaisir, non de la contrainte, mais de la joie. Avec combien plus de force devons-nous dire : l’homme est tiré vers le Christ quand il se plaît à la vérité, quand il se plaît à la béatitude, quand il se plaît à la justice, quand il se plaît à la vie éternelle, car c’est là tout le Christ ! Car si le corps a ses plaisirs, l’âme n’a-t-elle pas les siens ? Qu’on me donne quelqu’un qui aime, et il comprendra ce que je dis. Qu’on me donne quelqu’un qui désire, qu’on me donne quelqu’un qui a faim, qu’on me donne un voyageur altéré dans ce désert et qui soupire vers la source de l’éternelle patrie, qu’on me donne un tel homme et il comprendra ce que je veux dire. Montre à la brebis une branche verte et tu la tires. Montre à un enfant des noix et tu le tires. S’il court, c’est qu’il est tiré ; il est tiré par l’amour, il est tiré sans contrainte corporelle ; c’est par les liens du cœur qu’il est tiré. Si donc des choses terrestres, qui paraissent à ceux qui les aiment des délices et des voluptés nous tirent en vertu du principe : Chacun est tiré par son plaisir, comment le Christ, qui a été révélé par le Père, ne nous tirerait-il pas ? »

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