Demain est, dans la liturgie byzantine, le "samedi de l’Acathiste". Parce qu’aux matines on chante l’intégralité de l’Acathiste à la Mère de Dieu, qui a été chanté partiellement les vendredis précédents depuis le début de carême. Les vendredis, parce qu’en général les matines où l’on chante l’Acathiste sont anticipées au vendredi soir.
Voici, en pensant à la Syrie chrétienne martyrisée, le tropaire initial et le tropaire final, ainsi que l'hymne de la victoire qui conclut le chant des odes et des strophes, dans la tradition d’Alep, chantés par le P. Maximos Fahmé.
Tous trois en arabe, puis en grec. (Le CD est ici.)
Lorsque l'incorporel prit connaissance de l'ordre mystérieux, il se présenta aussitôt dans la maison de Joseph et dit à la Vierge : Celui qui, en descendant sur la terre, a incliné les cieux, demeure entièrement en toi, sans éprouver de changement. Le voyant dans ton sein prendre la forme d'un esclave, de stupeur vers toi je m'écrie : Salut à toi, Epouse et Vierge !
L’ange Gabriel, stupéfait de votre virginité, et de l’éclat de votre pureté, s’écria vers vous : « O Mère de Dieu, quelle digne louange puis-je vous offrir ? Comment puis-je vous appeler ? Je suis embarrassé et interdit. C’est pourquoi, fidèle à l’ordre que j’ai reçu, je crie vers vous : « Salut, pleine de grâce ! »
A vous les accents de victoire ! Libérée du danger, votre ville, ô Mère de Dieu, vous offre des hymnes de reconnaissance. Vous dont la puissance est irrésistible, de tout péril délivrez-moi, pour que je puisse vous acclamer : Salut à vous, Epouse sans époux !