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Vendredi des quatre temps de carême

Il est difficile, aujourd’hui, de dire auquel de ces deux groupes s’adresse surtout l’Église : aux pénitents ou aux catéchumènes. Cependant, le thème de la pénitence est souligné plus fortement par les Quatre-temps. Le Prophète Ézéchiel nous fait entendre une prédication pénétrante de pénitence ; il emploie des paroles de consolation et d’avertissement : Dieu est miséricordieux ; Dieu est juste. Dieu ne fait pas acception de personne ; quand on se repent de ses péchés ; il n’y pense plus ; mais quand le juste abandonne obstinément la voie droite, il perd la vie divine et est rejeté. L’Évangile nous dévoile une action dramatique très consolante. Le monde est une maison de malades, où gît l’humanité accablée sous le poids du péché originel et des nombreux péchés personnels. La piscine miraculeuse est l’Église avec ses sources intarissables du baptême et de l’Eucharistie, qui jaillissent de la Croix du Christ. Le Christ, le divin médecin, vient visiter les malades privés de secours et qui aspirent à la délivrance. Il s’avance à travers les galeries et il trouve un malade. Ce malade c’est chacun de nous ; il lui demande : veux-tu être guéri ? Le Christ, dans le baptême, nous a donné la vie divine, et il la renouvelle sans cesse dans son Église. Pendant le carême, nous venons encore vers l’Église, implorant la délivrance et la guérison de nos faiblesses. Le Seigneur nous rencontre et nous adresse cet avertissement : « Te voilà guéri, ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » Dans la source salutaire de l’Eucharistie, notre jeunesse de grâce trouve son renouvellement et sa fleur.

Dom Pius Parsch

Sur la « piscine Probatique », voir ici.

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