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Le Très Saint Nom de Jésus

Les hymnes des vêpres, des matines et des laudes sont tirées d’un long poème de 49 à 52 strophes, selon les manuscrits, et longtemps attribué à saint Bernard. Sans l’ombre d’un doute, disaient plusieurs spécialistes, auxquels s’opposait le seul dom Guéranger, pour qui il ne faisait aucun doute que le texte était de la plume d’une abbesse bénédictine du XIVe siècle. Mais on découvrit peu après, à Oxford, un manuscrit du XIIe siècle. Donc de l’époque de saint Bernard. Mais dom Pothier découvrit ensuite un manuscrit du… XIe siècle. Il s’ensuit que ce texte, dont maintes formules paraissent être de saint Bernard ou à la manière de saint Bernard, a été écrit… avant saint Bernard…

Le poème commence par Jesu dulcis memoria, ce qui est le début de l’hymne des vêpres et qui est le plus connu.

En dehors des textes de la Sainte Ecriture et des… sermons de saint Bernard aux matines, c’est tout ce qu’il y a d’ancien dans cet ensemble liturgique qui date du XVIIIe siècle et fait (pauvre) doublon avec la somptueuse liturgie de la Circoncision.

Messe de clôture du synode de 2012

Jesu, dulcis memória,
Dans vera cordis gáudia :
Sed super mel, et ómnia,
Eius dulcis præséntia.

Jésus ! Nom de douce souvenance, qui donne au cœur les joies véritables ; mais plus suave que le miel et toutes les douceurs, est la présence de Celui qui le porte.

Nil cánitur suávius,
Nil audítur iucúndius,
Nil cogitátur dúlcius,
Quam Iesus Dei Fílius.

Nul chant plus mélodieux, nulle parole plus agréable, nulle pensée plus douce, que Jésus, le Fils de Dieu.

Jesu, spes pœniténtibus,
Quam pius es peténtibus !
Quam bonus te quæréntibus !
Sed quid inveniéntibus ?

Jésus ! espoir des pénitents, que vous êtes bon pour ceux qui vous implorent ! bon pour ceux qui vous cherchent ! Mais que n’êtes-vous pas pour ceux qui vous ont trouvé !

Nec lingua valet dícere,
Nec líttera exprímere :
Expértus potest crédere,
Quid sit Jesum dilígere.

Ni la langue ne saurait dire, ni l’écriture ne saurait exprimer ce que c’est qu’aimer Jésus ; celui qui l’éprouve peut seul le croire.

Sis, Jesu, nostrum gáudium,
Qui es futúrus præmium :
Sit nostra in te glória,
Per cuncta semper sǽcula. Amen.

Soyez notre joie, ô Jésus, vous qui serez notre récompense : que notre gloire soit en vous, durant tous les siècles, à jamais. Amen.

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