Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La révolution de jasmin est terminée

C’est un vrai gag. Les Tunisiens ont élu président Béji Caïd Essebsi. L’homme qui symbolise tout ce qu’il y a eu avant la révolution : il a 88 ans, il a été ministre de l’Intérieur, de la Défense, des Affaires étrangères de Bourguiba, et président de la chambre des députés sous Ben Ali…

Bref, ayant le choix entre la catastrophe islamiste et la dictature militaire à l’égyptienne, les Tunisiens ont choisi de revenir à comme c’était avant : le régime qui les protégeait de l’islamisme et de la dictature militaire.

Commentaires

  • A 88 ans ,il ne va pas protéger très longtemps. Et la dictature militaire n'est pas à mettre sur le même plan que la terreur islamique (voir la Syrie et l'avis des Syriens)

  • Quand les choses deviennent sérieuses, pour relever un pays dans le gouffre, on met systématiquement quelqu'un d'âgé ! Car les loups politiques ne sont intéressés que lorsqu'il y a un gros os à ronger !

    En France en 1940, qui a-t-on nommé au pouvoir ? Pétain. Il avait quel âge ? 84 ans !

    En 1945, les lâches de 40 avaient beau jeu d'accuser un homme de 89 ans !

  • Oui, Pétain a protégé la France après le lâchage anglais et la défaite imputable à l'anti-militarisme de la gauche (maintien d'une zone 'libre", empire français intact, retour des prisonniers de guerre, soutien à la véritable résistance nationale etc...). Et la France est le pays à avoir eu le moins de morts durant la guerre, dont la moitié dus aux bombardements "alliés"de civils et à l'épuration gaullo-communiste. Je doute que Essebsi ait la stature d'un Pétain;

  • Le maréchal Pétain à sauvé ce qui pouvait l'être . Il a ensuite eté condamné par les responsables de la défaite de 1940

  • Parmi les très nombreux reproches faits à Pétain ( à partir de juin 1944 car avant la Résistance était discrète) il y a celui d'avoir obtenu des Allemands qu'ils ne déportent que les juifs étrangers et non les juifs français (du moins le croyait-il à ce moment-là).. Assurément c'était une lâcheté impardonnable. Faute de pouvoir protéger tous les juifs tant français qu''étrangers il fallait répondre "non! on ne livre personne car on sait que les Allemands sont des vainqueurs corrects et qu'ils respecteront notre décision."
    L' ennui c'est que les Allemands n'étaient peur-être pas aussi corrects que ça et qu'en refusant toute discrimination on risquait de s'entendre répondre: "sehr güt ! on embarque tout le monde !"
    50 ans après c'est facile de dire ce qu'il fallait faire ou ne pas faire, surtout qu'on connaît la fin de l'histoire et donc qu'on ne peut pas se tromper..
    Je ne ferai pas aux juifs français l'injure de soupçonner quelques uns d'entre eux d'avoir été soulagés de croire qu'ils seraient épargnés (certains pouvaient le croire à l'époque) tout en compatissant au sort des juifs étrangers..
    Bien sûr l'honneur imposait de répondre: "on ne vous livre aucun juif français ou étranger mais si vous tenez tant à déporter des gens, déportez donc un nombre équivalent de français non-juifs ".On aurait pu aussi dénoncer l'armistice et reprendre le combat.
    Mais vu l'ambiance de l'époque je crois que ça n'aurait rien arrangé, ni pour les juifs ni pour les autres. Pétain et quelques autres ont réagi en hommes marqués non seulement par leur âge mais surtout par le souvenir des tueries de 1914/1918. Refaire Massada c'est un beau thème de discours. de Gaulle avait peut-être le caractère pour passer à l'acte; mais en dehors de lui (et de Churchill en Angleterre)....

Les commentaires sont fermés.