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Pourquoi le rapport du synode est une trahison

Voici la traduction d’un texte remarquable de « Voice of the Family », sur la "Relatio post disceptationem" du synode, intitulé : Des catholiques pro-famille rejettent le rapport de mi-parcours du synode, l’appelant une “trahison”.

Ceux qui contrôlent le synode ont trahi les parents catholiques du monde entier. Nous croyons que le rapport de mi-parcours du synode est l’un des pires documents officiels rédigés dans l’histoire de l’Eglise.

Heureusement, le rapport est un rapport préliminaire destiné à être discuté, plutôt qu’une proposition définitive. Il est essentiel que la voix de ces fidèles laïcs qui vivent sincèrement de ce qu’enseigne l’Eglsie soit également prise en compte. Des familles catholiques s’accrochent bec et ongles à l’enseignement du Christ sur le mariage et la chasteté.

Patrick Buckley, représentant irlandais de Voice of the Family, déclare :

« Le rapport de mi-parcours du synode représente une attaque contre le mariage et la famille. Par exemple, le rapport approuve en fait tacitement les relations adultères, contredisant ainsi le sixième commandement et les paroles de Notre Seigneur Jésus-Christ sur l’indissolubilité du mariage.

« Le rapport sape l’enseignement définitif de l’Eglise contre la contraception, en utilisant le langage codé par lequel on “souligne la nécessité de respecter la dignité de la personne dans l’évaluation morale des méthodes de contrôle des naissances”. Ce langage est le code de ceux qui veulent réduire la doctrine de l’Eglise à un simple guide, laissant les couples libres de choisir la contraception en soi-disant « conscience ».

« Le rapport reconnaît à tort une valeur à l’orientation homosexuelle. Ceci contredit la Lettre de la Congrégation pour la doctrine de la foi de 1986 sur la pastorale à l’égard des personnes homosexuelles : « Bien qu'elle ne soit pas en elle-même un péché, l'inclination particulière de la personne homosexuelle constitue néanmoins une tendance, plus ou moins forte, vers un comportement intrinsèquement mauvais du point de vue moral. C'est la raison pour laquelle l'inclination elle-même doit être considérée comme objectivement désordonnée. »

Maria Madise, coordinateur de Voice of the Family, déclare :

« Qu’est-ce que les parents catholiques devront maintenant dire à leurs enfants au sujet de la contraception, de la cohabitation avec des partenaires, ou des modes de vie homosexuels ? Est-ce que ces parents vont devoir dire maintenant à leurs enfants que le Vatican enseigne qu’il y a des aspects positifs et constructifs dans ces péchés mortels ? Cette approche détruit la grâce dans les âmes.

« Ce serait une fausse miséricorde de donner la sainte communion à ceux qui ne se repentent pas de leurs péchés mortels contre les enseignements du Christ sur la pureté sexuelle. La vraie miséricorde consiste à offrir aux gens une conscience propre par le sacrement de la confession et ainsi l’union avec Dieu.

« Beaucoup de ceux qui prétendent parler au nom de l’Eglise universelle ont échoué à enseigner les fidèles. Cet échec a créé des difficultés sans précédent pour les familles. Aucune responsabilité n’est prise dans cet échec dans ce désastreux rapport de mi-parcours.

« Le rapport de mi-parcours du synode augmentera le taux des fidèles catholiques étiquetés comme “pharisiens” simplement parce qu’ils défendent l’enseignement sur la pureté sexuelle.

John Smeaton conclut :

« Nous exhortons les catholiques à ne pas être complaisants ou à ne pas céder à un faux sens de l’obéissance, face à des attaques contre les principes fondamentaux de la loi naturelle. Les catholiques sont moralement obligés de s’opposer au cours qui s’est fait jour dans le synode. »

Commentaires

  • « Les catholiques sont moralement obligés de s’opposer au cours qui s’est fait jour dans le synode. »

    Oui, mais, pratiquement, comment ?

  • @ PLC,
    Comment s'opposer en pratique tout en restant catholique (i.e. non schismatique), une seule solution: la FSSPX.

  • Puis lire cela http://www.catholicherald.co.uk/news/2014/10/13/francis-if-gods-laws-dont-lead-people-to-jesus-they-are-obsolete/, comparer les tons, les mots et suivre le Pape et nos evêques dans la confiance

  • @ Jonastre
    Le Catholic Herald est le "la Croix" anglais, journal promoteur des comportements anormaux: catholiques "pro-choice", adultères, euthanasieurs etc... Ils se croient très miséricordieux, mais il n'y a que Dieu qui est miséricordieux.
    Et nous sommes toujours dans une dialectique "progressistes (les gentils) , contre traditionalistes (les démons pharisiens)" entretenue depuis des lustres par la majorité des évêques et hélas, par le pape François. Ils ne voient pas les signes des temps qu'ils exhortent pourtant à scruter: la Tradition attire les jeunes, a des vocations, défend la foi et l'Eglise. La majorité de nos évêques la détruisent et sont satisfaits de leur action. Ils favorisent la venue de l'Antéchrist.

  • Vérification faite, le pape n'a pas dit ce que le titre de l'article lui fait dire. Quand même.

  • M.Daoudal comment réagissez-vous au "Dieu des surprises"
    Il n'y aurait pas du cornu derriere.

    "Si la loi ne mène pas à Jésus, elle est morte"

    Homélie du matin, 13 octobre 2014

    Anne Kurian
    ROME, 14 octobre 2014 (Zenit.org) - « Si la loi ne mène pas à Jésus-Christ, elle est morte », met en garde le pape François qui invite à ne pas se laisser enfermer par la loi mais à « être ouvert au Dieu des surprises », lors de la messe du 13 octobre 2014 à Sainte-Marthe.
    Le pape a commenté l’Évangile où Jésus déclare « Cette génération est une génération mauvaise : elle demande un signe, mais en fait de signe il ne lui sera donné que celui de Jonas. » (Lc 11, 29-32).
    Les docteurs de la loi ne comprenaient pas les signes des temps « parce qu’ils étaient enfermés dans leur système... Tous les juifs savaient ce que l’on pouvait faire, ce que l’on ne pouvait pas faire, jusqu’où l’on pouvait aller. Tout était fixé. Et ils y étaient en sécurité. »
    Pour eux, ce que faisait Jésus était « étrange » : « Aller avec les pécheurs, manger avec les publicains ». « Cela ne leur plaisait pas, c’était dangereux ; cela mettait en danger la doctrine, cette doctrine de la loi », faite « par amour, pour être fidèles à Dieu » mais dans laquelle « ils étaient enfermés ».
    « Ils avaient simplement oublié l’histoire. Ils avaient oublié que Dieu est le Dieu de la loi, mais il est aussi le Dieu des surprises... Ils ne comprenaient pas que Dieu est toujours nouveau ; il ne se renie jamais, mais il surprend toujours. »
    Ces personnes, « n’avaient pas compris que la loi qu’ils gardaient et qu’ils aimaient » était une pédagogie pour les mener vers Jésus-Christ : « Si la loi ne mène pas à Jésus-Christ, ne rapproche pas de Jésus-Christ, elle est morte. »
    « Ils avaient oublié qu’ils étaient un peuple en chemin. Et quand on se met en chemin, quand quelqu’un est en chemin, il trouve toujours des choses nouvelles, des choses qu’il ne connaissait pas. »
    En outre « un chemin n’est pas absolu en soi », il doit « conduire à Jésus-Christ, à la rencontre définitive », car « la vie est un chemin vers la plénitude de Jésus-Christ, qui viendra une seconde fois ».
    Le pape a invité à un examen de conscience : « suis-je attaché à mes affaires, à mes idées, fermé ? Ou suis-je ouvert au Dieu des surprises ? Suis-je une personne fermée ou une personne en chemin ? Est-ce que je crois en Jésus-Christ – mort, ressuscité –, est-ce que je crois que le chemin continue vers la maturité, vers la manifestation de gloire du Seigneur ? Suis-je capable de comprendre les signes des temps et d’être fidèle à la voix du Seigneur qui se manifeste à travers eux ? »
    Pour conclure, il a encouragé à « demander au Seigneur un cœur qui aime la loi, parce que la loi vient de Dieu, mais qui aime aussi les surprises de Dieu et qui sache que cette loi sainte n’est pas une fin en soi ».

  • Souvenez-vous de Paul VI et d'Humanæ vitæ. Pendant DES ANNÉES, il a laissé dire que la contraception orale, qui est un poison, pouvait être acceptée en cas de "conflits de devoirs".


    Puis quand tout le monde, ou presque, était habitué à entendre dire que l'usage de la pilule n'avait rien de mal, il a sorti son encyclique dont l'impact était très fortement amoindri par l'attitude silencieuse de la papauté d'environ 1956 à 1968.

    Paul VI ne l'a peut-être pas fait exprès, mais tout s'est passé "comme si".

    Nous avons aujourd'hui le même scénario. Il est impossible d'admettre à la communion des gens qui vivent en pécheurs publics. Tout le monde le sait.

    Les arguments du genre, parmi les malfaiteurs, il y a une certaine entr'aide qui rappelle que nous devons nous aimer les uns les autres. L'acte du client avec la prostituée, rappelle l'acte vertueux des époux dans leurs lits... La prostitution n'est donc pas un mal absolu etc. Ces arguments sont risibles.

    Mais le fait que l'on remue la vase ancrera dans l'esprit des gens qui veulent bien se tromper que dans le fond, ce qu'ils font n'est pas mal, vu que « les curés », au moins certains, les approuvent. Le débat augmentera la confusion et confirmera la pratique quasi générale des prêtres donnant la communion à des couples non mariés vivant publiquement en concubinage. Cette attitude bafoue la royauté UNIVERSELLE du Christ sur les hommes.

    Ensuite, il y aura un document qui réaffirmera (moyennant peut-être quelques réformes de détails) que l'on ne peut être pécheur public et communier. Mais le mal sera fait ou plutôt confirmé. Ceux qui répéteront publiquement ou en privé que l'on peut être pécheur public et communier ne seront en rien inquiétés, ni même contredits. Et le pape n'en parlera plus. Parce que la doctrine est connue...

    En réalité, ce qui est en jeu, c'est la liberté humaine, la liberté religieuse et la cohérence PUBLIQUE de son attitude (communion acte PUBLIC, concubinage acte PUBLIC qu'il faut mettre en cohérence entre eux). Mais chuuut ! Pas de liberté, s'il-vous-plaît, on s'en moque de la vérité et de la liberté, on se moque de la liberté des pauvres et du bonheur des enfants !

    Il faut accuser l'Église et détruire la civilisation chrétienne. Un point c'est tout. Crève l'homme plutôt que nos idées !

    Certains au Vatican, et d'autres dans bien des évêchés se moquent de l'homme et de Dieu.

  • Comme il y a toujours du viol dans la prostitution, on pourra dire aussi: le viol, au moins du côté du violeur, est un acte d'amour certes désordonné, mais qu'on aurait tort de condamner sans examen sérieux, à la façon du Pharisiens (C'est la loi ! C'est tout disent les Pharisien, le viol est mal c'est tout !). Le viol n'est certes pas dans l'ordre voulu par Dieu, mais enfin il y a un certain bien dans l'acte de viol puisqu'il témoigne de l'intérêt du violeur pour la violée et procure un certain plaisir au violeur etc.

    Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles.

  • c'est un rapport de mi-temps, il ne s'agit pas de la décision finale de ce synode.

    Il y a toujours eu de mauvais ecclésiastiques et toujours des saints "réformateurs du clergé". Ce n'est pas bien, mais ce n'est pas la fin du monde.

    Enfin, vous connaissez beaucoup de divorcés remariés qui veulent communier ??

  • J'imagine que ce rapport avait été décidé bien avant le synode, ce qui pourrait expliquer la faible communication sur les travaux et interventions.
    J'imagine aussi qu'il est inutile d'espérer une quelconque modification de trajectoire, que ce soit cette semaine ou en 2015.
    La publication rend difficile un retour à la raison, ce que fait l'homme aux chaussures noires et à la croix de fer est prévu pour être définitif (au passage je vois mal un prochain pape revenir par exemple au symbole des chaussons rouge, à y réfléchir, c'est même un prochain pape que je vois mal...).

    Quant aux divorcés-remariés qui veulent communier, même constat, mais ils ont une capacité de faire parler d'eux hors de proportion d'avec leur nombre.
    Je me souviens du synode de mon précédent diocèse, c'était incroyable la façon dont ils occupaient le terrain.

  • On va vers un schisme ! Ou alors vers un désintéressement complet des chrétiens envers l'église girouette ! Même si le pape tenait bon, il est vraisemblable que l'église de France refuse d'obéir au pape ! Quand on voit Di Falco, Pontier qui réfléchit toujours sur le mariage homosexuel, ou encore le soi-disant théologien père Antoine Guggenheim on est abasourdi. Lui est pour la bénédiction des paires homosexuelles ! On bénit le péché ! Il est fou !
    http://www.la-croix.com/Religion/Actualite/Peut-il-y-avoir-une-forme-de-reconnaissance-pour-les-couples-homosexuels-dans-l-Eglise-2014-10-11-1247541

  • S'il était fou, ce ne serait pas si grave ni pour lui, ni pour nous. Hélas, il ne l'est probablement pas.

  • Ce rapport est selon l'esprit du monde, mondain, hypocrite, pervers. Toute la bouillie moderniste y est incluse, au milieu de passages corrects.
    Toutes les craintes de dérives dénoncées par les cardinaux restés catholiques se trouvent confirmées dans ce rapport qui reprend TOUTES les âneries Kaspériennes.
    Le point 45 fait semblant de croire que les divorcés non mariés étaient "exclus":
    Citation: "45. Les personnes divorcées non remariées doivent être invitées à trouver dans l’Eucharistie la nourriture qui les soutient dans leur état. La communauté locale et les pasteurs doivent accompagner ces personnes avec sollicitude, surtout si elles ont des enfants ou vivent dans une situation de pauvreté grave."
    L'Eglise a toujours invité les victimes innocentes des divorces à trouver consolation dans les sacrements et les a toujours aidées, car les lois civiles actuelles favorisent les coupables (garde des enfants alternée, pensions alimentaires non payées etc). Ce point 45 invente la poudre?

  • On juge l'arbre à ses fruits: aspect bien pourri!

  • Qu'est-ce qu'un synode ? A quoi cela sert-il ?
    Réunir tant de monde pour ne sortir qu'un texte dont les premiers jets sont en contradiction avec le doctrine sur le mariage, c'est sans respect pour le peuple de Dieu.
    Pensent-ils tous ces pasteurs qu'ils doivent conduire le Troupeau et non le laisser divaguer ?

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