Le Parlement andorran débat d’un texte légalisant l’avortement, qui devrait être voté l’an prochain. Ce qui plaira beaucoup au co-prince français, mais pas du tout au co-prince espagnol, qui est l’archevêque d’Urgell. Et celui-ci, Mgr Joan Enric Vives, a fait savoir qu’il « abdiquera » plutôt que de signer une telle loi.
Ce sera une situation inédite pour la principauté. Et pour l’Eglise.
Commentaires
Oui mais est-il obligé d'abdiquer ? S'il n'abdique pas, il bloque la loi. Et s'il abdique, il laisse faire le meurtre des enfants à naître. Non ?
A priori, si j'ai bien compris, il faut la signature des deux co-princes pour qu'une loi entre en application. Donc tant qu'il n'y a pas la signature de l'archevêque d'Urgell une loi ne peut pas être appliquée.
(S'il "abdique" à Andorre,, Mgr Vives sera nommé dans un autre archidiocèse.)
Ma prédiction personnelle c'est que dans quelques mois Flamby Ier va perdre son titre de co-prince. Le lobbying pour cette loi va continuer, aucun évêque d'Urgell ne pourra accepter de la signer, par conséquent, la Constitution sera modifiée pour retirer l'attribution de la fonction de co-prince à l'évêque et, puisqu'il serait difficilement concevable que le Président de la République française soit unique prince d'Andorre, Flamby acceptera de bonne grâce de renoncer au fait que le chef de l'Etat français est en même temps chef de l'Etat andorran. Et d'ici 2015 naîtra la Ière République d'Andorre.
Je n'ai aucun doute que Flamby y consentira, sous les applaudissements de la classe politico-médiatique, puisque la promotion du massacre des enfants, celle du régime républicain et la diminution de l'influence de la France à l'étranger représentent 3 des valeurs les plus élevées du Système actuel.
Bien vu et hélas plausible...
La situation n'est pas si simple, car le paréage d'Andorre repose sur un accord international.