℟. Antequam comedam, suspiro, et tamquam inundantes aquæ, sic rugitus meus: quia timor quem timebam, evenit mihi; et quod verebar, accidit: Nonne dissimulavi ? nonne silui et jam quievi ? * Et venit super me indignatio tua, Domine.
℣. Nolo multa fortitudine contendat mecum, nec magnitudinis suæ mole me premat, æquitatem proponat contra me.
℟. Et venit super me indignatio tua, Domine.
Avant de manger je soupire, et comme des eaux qui inondent sont mes rugissements. Car la crainte que je craignais m'est arrivée, et ce que je redoutais s’est produit. Ne me suis-je pas tenu dans la réserve? N'ai-je pas gardé le silence et suis-je pas déjà resté en repos ? Et ton indignation est venue sur moi, Seigneur. (Job 3, 24-26)
Je ne voudrais pas qu'il me combatte de toute sa force, ni qu'il m'accable par le poids de sa grandeur : qu'il propose contre moi l'équité. (Job 23, 6-7)
Répons des matines, tel qu’il figure dans les anciens livres, ici l’antiphonaire (1400) de l’abbaye de Saint-Lambrecht en Autriche. (La fin du répons, et tout le verset, sont différents du répons qu'on trouve dans les bréviaires actuels. On remarque ausi que le verset coupe le verset biblique, qui se termine par: "et ma cause obtiendra la victoire"...)
Commentaires
Bonjour,
"Avant de manger je soupire, et comme des eaux qui inondent sont mes rugissements. Car la crainte que je craignais m'est arrivée, et ce que je redoutais s’est produit."
Nous sommes le 11 septembre!
Douze ans après, qu'avons-nous retenu de la catastrophe?
Nous avons la mémoire courte.
Merci!
JFL