La démocratie, dans l’"Eglise d’Angleterre", c’est comme dans l’UE : on fait voter les gens jusqu’à ce qu’on obtienne le résultat voulu. Ainsi, hier, le synode de l’"Eglise d’Angleterre" a voté pour l’ordination épiscopale des femmes, qui avait été rejetée il y a moins de deux ans.
Le fait marquant est qu’un grand nombre des opposants de 2012 ont changé d’avis. Et que ceux qui sont contre sont quand même pour. Ainsi l’évêque de Burnley John Goddard a déclaré : « En ma conscience je voterai contre (...) mais j’espère que cette motion passera et que nous travaillerons ensemble. Je crois à l’unité dans la diversité, ce qui signifie que nous pouvons fondamentalement être en désaccord mais néanmoins travailler ensemble au nom de Dieu. »
Il y a encore quelques mois j’aurais trouvé cette déclaration aberrante. Mais depuis lors j’ai appris à entendre le pape qui parle de la même façon… Plus nous serons en désaccord et plus nous serons unis dans l’amour de Jésus…
On constate que le grand article de La Croix ne fait pas la moindre allusion au fait que de toute façon ces ordinations étaient déjà invalides quand elles ne concernaient que des hommes. On a beau connaître ce journal, on s’étonne quand même qu’il n’y ait aucun élément de réflexion catholique dans ce long article. Bien au contraire, on abonde dans le sens de la soi-disant Eglise d’Angleterre, en donnant comme seul commentaire celui d’un professeur de Nanterre : « Il n’existe plus aujourd’hui de base légale pour empêcher les femmes de monter dans la hiérarchie de l’Église d’Angleterre. Les femmes se heurtaient jusqu’alors à une sorte de plafond de verre qui vient de disparaître. » La Croix n’ose pas ajouter : il est temps de faire de même dans l’Eglise catholique, mais c’est ce qui est clairement exprimé entre les lignes. L’Eglise catholique est d’autant plus anachronique et discriminante qu’elle n’a même pas besoin d’un plafond de verre, les femmes étant barrées dès le départ…
Commentaires
C'est comme lorsque la banquise se disloque. Humains et chiens partent séparément selon les crevasses qui s'ouvrent soudainement.
La civilisation occidentale s'effondre par pans entiers.
On peut se consoler en pensant être témoins d’événements historiques à l'égal de la fin de l'Empire romain ou de la chute de Constantinople.
Les prémices ( guerres mondiales, génocides, inversions des valeurs), au souvenir desquels les spectateurs se sont accoutumés, auraient du éveiller les "grandes" consciences ou du moins tenter de corriger le cap.
Complicités ou paresses ?
Pour abonder dans le sens de cet article, je dirai qu'en effet, il n'-y-a (toujours) qu'une seule véritable Eglise succédant aux apôtres et à Saint Pierre, il s'agit bien (encore) de l'Eglise catholique Romaine.Toutes les autres associations ne sont point des Eglises au sens véritable (Jésus-Christ n'en a pas fondé plusieurs) et elles sont issues de scissions politiques ou (et) d'hérésies. Ce qui ne m'empêche pas d'approuver le propos remarquant que le Pape actuel parle comme ces faux évêques anglicans ou d'autres.C'est qu'il est arrivé, dans la véritable Eglise, que les pasteurs et le Pontife lui-même tombent dans des hérésies et erreurs plus ou moins flagrantes. Dans ce cas, on peut donner pleinement raison à ceux qui, évidemment minoritaires et d'emblée contredits défendent au contraire la pure Doctrine (Tradition) en présentant leurs critiques honnêtes. Nous sommes bien dans ce cas de confusion où Dieu permet que la Vérité soit brouillée, rendue inintelligible et le troupeau plus ou moins trompé. On le juge aux fruits désespérément amers et comme empoisonnés. On constate hélas aussi dans la vraie Eglise l'installation de la "démocratie", le pouvoir donné aux laïcs qui sont majoritairement des femmes, la plupart du temps sans formation, tenant les paroisses, lisant l'Ecriture, "moulinant" les chants, organisant la liturgie et même distribuant la Communion ! Des signes qui ne trompent pas parmi tant d'autres, hélas.
Pauvre Louis. Il ne vous reste que vos yeux pour pleurer.
Les épiscopaliens USA ("les anglicans" américains) avaient déjà des années d'avance. Cela a l'avantage d'ouvrir les yeux des membres les moins corrompus de ces fausses églises.
Voir:
http://stmaterne.blogspot.fr/2006/06/anglicans-une-prtresse-devient-vque.html
En Suisse lorsqu'un referendum donne une réponse négative, on ne peut plus présenter la même question pendant 25 ans.
C'est ça la vraie démocratie participative.
Et Dieu là dedans!
Et la situation de la confession anglicane en Angleterre?
Plusieurs dignitaires anglicans déclaraient qu'au Royaume-Uni d'ici vingt ans "l'Eglise" anglicane ne sera qu'un souvenir,femmes pasteurs ,ou ministres,à présent "évêques",mariage gay etc...Tout cela ne ramènera pas les âmes à Dieu.
Grâce au bon Pape Benoît XVI les Anglicans sérieux ont été accueillis au sein de l'Eglise Catholique Romaine en conservant leur rit.
Et Dieu là dedans!
Et la situation de la confession anglicane en Angleterre?
Plusieurs dignitaires anglicans déclaraient qu'au Royaume-Uni d'ici vingt ans "l'Eglise" anglicane ne sera qu'un souvenir,femmes pasteurs ,ou ministres,à présent "évêques",mariage gay etc...Tout cela ne ramènera pas les âmes à Dieu.
Grâce au bon Pape Benoît XVI les Anglicans sérieux ont été accueillis au sein de l'Eglise Catholique Romaine en conservant leur rit.
Les anglicans qui ont accepté que des femmes deviennent pasteurs, puis évêques, partent du principe difficilement contestable que le Christ, se faisant homme, s’est fait humain et que le fait qu’il ait été mâle n’exclut pas pour autant les femmes de cette humanité à laquelle il a voulu appartenir.
Cependant, ils ne tiennent pas compte d’un fait tout aussi difficilement contestable : le Christ qui a donné aux femmes une place évidente dans sa vie et même dans sa vie publique, a expressément choisi de n’appeler que douze hommes (dont un traître…) à recevoir de lui, après qu’il ait prononcé pour la première fois « Ceci est mon corps… Ceci est mon sang », l’ordre de le refaire « en mémoire de lui ». Il est évident que cet ordre s’est accompagné d’explications qui permettent de comprendre pourquoi, dès les premiers jours de l’Église, les fidèles ont été certains que comme l’avait ordonné le Christ, ils « mangeaient sa chair et buvaient son sang », consacrés par les paroles sacrées, prononcées par ceux qui avaient reçu ces instructions ou par leurs successeurs. Mais, alors que parmi ces douze hommes il y en avait un qui était indigne, un qui allait le renier et plusieurs qui allaient l'abandonner au moment du danger, il n’avait pas choisi d’admettre de femme, si sainte soit-elle, parmi ceux à qui il donnait l’incroyable pouvoir de transformer pain et vin en corps et sang divin. Aucune femme, pas même la plus sainte de toutes les créatures, plus sainte même que les anges, dont elle est la Reine, sa très sainte Mère. De même, il n’y avait aucune femme parmi ceux à qui il a donné le pouvoir de remettre les péchés.
Très clairement, le Christ a voulu que seuls des hommes – non tous les hommes, mais seulement ceux qu’il y appelle - assument la lourde charge et la terrible responsabilité d’opérer la transsubstantiation en son Corps et en son Sang et celles de pardonner les péchés. En revanche, aux femmes qu’il appelle à se consacrer entièrement à Dieu, il a donné le superbe titre d’épouses du Christ, auquel nul homme ne saurait prétendre. À ses yeux, hommes et femmes sont d’égale dignité, mais diffèrent dans leurs vocations.
Il est certain que cette volonté du Christ apparaît moins évidente à ceux des Chrétiens non catholiques qui ne croient pas à la Présence réelle et ne reconnaissent pas à leurs pasteurs le droit de remettre les péchés, d’autant que chez eux, la filiation apostolique a été rompue. C’est ce qui explique que certains d’entre eux ne voient aucun inconvénient à admettre des femmes à devenir leurs pasteurs – qui ne consacrent pas le Corps et le Sang du Christ et qui ne pardonnent pas les péchés – y compris dans les positions hiérarchiques les plus élevées. C’est qu’il ne s'agit pas du même ministère.
Très bonne analyse, Anne Lys. J'y souscris entièrement. Mais ceux qui n'acceptent que leurs pasteurs puissent remettre les péchés, et consacrer le corps du Christ, ne suivent pas l'évangile. Ils sont à peine chrétiens. Même les orthodoxes et les autres chrétiens orientaux, autrement dit toutes les Églises traditionnelles et apostoliques, se séparent d'eux. C'est une date mémorable. Une dérive sensationnelle.
NON-EVENEMENT que tout cela.
Ils ont rompu la succession épiscopale valide, légitime et licite au XVIe siècle par le schisme d'Henri VIII.
Par conséquent : depuis, ils n'ont jamais plus eu, jusqu'à ce jour, d'évêques véritables. Dans la réalité ecclésiologique, sacramentelle et théologique, leurs "ministres" ne sont RIEN. De simples laïcs. C'est pourquoi quand leurs "ministres" veulent rejoindre l'Eglise, Rome exige leur primo-ordination sacramentelle (et non pas une ré-ordination). Preuve qu'ils n'étaient jusque-là strictement RIEN dans les Ordres sacrés.
Qu'ils "ordonnent" des femmes n'est RIEN. Ce sont autant de laïcs qui jouent à "ordonner" des laïques. Du VENT.
Que les "ministres" anglicans ne sont strictement rien au plan sacerdotal depuis leur rupture avec Rome au XVIe jusqu'aujourd'hui, le Pape Léon XIII le leur a magistralement démontré dans sa Lettre apostolique "Apostolicae Curae"
http://www.rore-sanctifica.org/bibilotheque_rore_sanctifica/14-anglicanisme-invalidite_des_ordres/1896-leon_13-condamnation-apostolicae_curae/Leon_XIII_-_Apostolicae_Curae.pdf
Addendum :
Et même le sacrement de Confirmation.
Si jamais le prétendu "archevêque de Cantorbéry" recevait la grâce de demander à rejoindre l'Eglise, on l'ordonnerait simple prêtre, après lui avoir donné, pour la première fois de sa vie, le sacrement de Confirmation. Car seul un évêque valide peut ce sacrement et qu'il ne l'a jamais reçu des mains d'un évêque valide puisque leur communauté schimatique est privée de toute succession épiscopale valide, depuis le XVIe siècle.
"Gordon, qui voulait être ordonné dans l'Église catholique, avait dû refaire son cheminement, car l'ordination et la confirmation anglicane qu'il avait reçues n'étaient pas jugées valides. De l'avis de Clément XI, son cas pouvait et devait être appliqué à l'ensemble des membres de l'Église anglicane."
Citation dans :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Apostolicae_Curae