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Petits arrangements entre amis européistes, suite sans fin

Jean-Claude Juncker, futur président de la Commission européenne, s’exprimant hier devant les députés européens du groupe socialiste, leur a promis que le poste de commissaire aux Affaires économiques et monétaires (le plus prestigieux) reviendrait à un socialiste – puisque les socialistes l’ont fait président.

Le poste pourrait revenir à Pierre Moscovici. Mais il y a aussi le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem sur les rangs. Dijsselbloem est l’actuel président de l’eurogroupe. Et une douzaine d’autres pays présentent un candidat, dont les deux tiers sont socialistes.

Martin Schulz, président socialiste du Parlement européen élu par les amis de Juncker, a dit à son ex-rival et théoriquement toujours opposant politique, en le tutoyant : « Tu n’es pas encore le président de la Commission européenne. Tu postules pour avoir le mandat de former cette Commission. Notre collègue a dit que tu étais l’homme du Conseil. A partir de maintenant tu es l’homme du Parlement. »

Cela dit, selon Die Welt, Juncker est « très inquiet » en voyant les noms des candidats commissaires qui lui sont proposés par les gouvernements des Etats membres. Car ce sont presque tous des hommes. Or le Parlement européen rejettera la Commission si elle ne compte pas assez de femmes…

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