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La famille selon François

Le pape a baptisé aujourd’hui, assez ostensiblement pour que cela passe en boucle sur les chaînes d’information continue, le deuxième enfant d’un « couple » non marié.

(Canon 868. Pour qu'un enfant soit baptisé licitement, il faut (...) qu'il y ait un espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique.)

Commentaires

  • prochaine étape, un enfant d'un couple de même sexe...

  • Attention de ne pas aller trop vite en besogne, car nous ne connaissons rien de ce dossier sinon le peu rapporté par la presse, et comme nous ne pouvons sonder "ni les reins ni le cœur" soyons prudent.

  • Sa stratégie est vraiment différente : soit, elle aboutira à la conversion des parents, et d'autres parents dans le monde et renforcera le mariage, soit elle encouragera les couples non mariés à le rester et à avoir des enfants. Mais il est clair que l'on ne respecte pas le canon : lavement de pieds de femmes et de musulmans, canonisation sans respecter les règles, baptêmes d'enfants dont les parents ne garantissent pas d'élever les enfants dans la religion catholique... Vraiment tout cela est étrange et peut inquiéter.

  • pendant des siècles, l'Eglise a baptisé les bâtards, pourquoi devrait-elle s'arrêter ?

  • Il me semble que ce qui est important pour un enfant, évidemment innocent des circonstances de sa naissance, c'est d'abord d'être baptisé. Ensuite il fera sa vie, bien ou mal mais il aura eu dès le départ la possibilité du bien.
    Le plus gênant est une certaine ostentation du pape...mais peut-être veut-il prêcher d'exemple? baptiser un enfant c'est lui ouvrir la porte du salut et peut-être à ses parents aussi dans ce cas précis ?

  • Ce qui est désagréable c'est cette publicité mais elle est peut-être utile dans certains cas pour faire revenir à l'Eglise catholique plutôt que de les encourager à aller dans les communautés néo-protestantes et les sectes, des personnes qui sont dans des situations difficiles moralement et matériellement parlant.
    Par ailleurs l'Eglise n'a jamais refusé le baptême a des enfants de prostituées ou des femmes non mariées dans le temps, et je suis sûr que des Saint Vincent de Paul ou autres futurs saints ayant eu des sacerdoces dans les bas fonds de la société de leur époque ont eu des gestes de ce genre. Mais, mais ce n''était pas l'époque de l'ostentation, du m'as tu vu, c'était l'époque de l'accompagnement et des conseils à titre particulier, l'époque où les cas particuliers ne devenait pas être des exemples.
    Rien n'est simple, mais cet "espoir fondé que l'enfant sera éduqué dans la religion catholique" doit être accompagné d'un véritable travail dans les paroisses.
    Il y a eu des saints qui sont nés alors que leurs parents n'étaient pas mariés, mais la société catholique qui les a environnés a fait que leur âme d'exception issue de la rencontre peut-être fortuite de parents qui avaient néanmoins des qualités, des futurs saints. Je pense notamment à Saint Martin de Porrès.

  • Le code de droit canonique n'est pas une liste de prescriptions juridiques arbitraires mais une somme de la sagesse de l'Eglise issue de la Tradition.

    Le baptême est une énorme puissance spirituelle. Si elle n'est pas utilisée dans l'Eglise par une éducation catholique, elle est détournée par le diable à son profit. Je suis certain qu'une des sources de la puissance diabolique en notre temps est le baptême conféré à des enfants pour des raisons purement sociologiques. C'est précisément ce que vient de faire François, qui confond la sociologie humanitaire et la religion catholique,

  • Comme vous dites, "le baptême est une énorme puissance spirituelle" : l'ouverture à la Grâce.

    Le recevoir devrait donc toujours primer avant le reste (même avant l'assurance que les parents éduqueront religieusement leurs enfants --> "assurance" bien fragile quand on connait l'inconstance humaine : après tout, certains parents s'engagent et finalement renoncent ; et d'autres demandent le baptême pour des "raisons sociologiques" plus que par conviction spirituelle, et s'ancrent dans une véritable foi ensuite --> cela me fait d'ailleurs penser à la parabole du travail à la Vigne : "Un homme avait deux fils; et, s'adressant au premier, il dit : mon enfant, va travailler aujourd'hui dans ma vigne. Il répondit : Je ne veux pas. Ensuite, il se repentit, et il alla. S'adressant à l'autre, il dit la même chose. Et ce fils répondit : Je veux bien, seigneur. Et il n'alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père? Ils répondirent : Le premier." Mt 21, 28-31).

    Le baptême peut être perverti par le diable, certes.
    Mais il est aussi et D'ABORD une "force" puissante entre les mains de Dieu (et Celui-ci sondant les cœurs, si le cœur est bon, à Son temps et à Son heure, Il suppléera à la carence éventuelle de l'éducation). Par les temps que nous vivons, il vaut mieux avoir le "bouclier" du baptême, que de ne pas l'avoir...

    Par contre, pour en revenir à l'actualité, les parents non mariés n'étant pas des "modèles", ils n'auraient pas dû être médiatisés.

    Baptiser, OUI (par un prêtre lambda),
    Donner en exemple, NON.

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