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Saint François Xavier

La liturgie de la messe est toute pleine de la pensée des missions. A l’Introït, tous les peuples sont invités à remercier le Seigneur pour sa miséricorde et sa fidélité, pour la grâce de la conversion ; nous apprenons en même temps comment François se tient devant les rois pour confesser le Christ (l’Introït s’écarte de l’ancienne tradition : l’antienne et le verset appartiennent à deux psaumes différents). L’Épître est un peu difficile : elle indique l’importance du missionnaire. Sans un prédicateur envoyé par Dieu, les hommes ne peuvent pas recevoir la foi. C’est pourquoi Isaïe vante de là les messagers de la foi : “Qu’ils sont beaux les pas de ceux qui annoncent la paix, qui apportent le joyeux message !” Chez François Xavier s’est accomplie la parole du psaume : “Dans tout l’univers a retenti leur cri et jusqu’aux extrémités de la terre s’est étendue leur prédication.” A l’Évangile nous entendons l’ordre de mission donné par le Christ et, en même temps, la promesse des miracles qui s’est réalisée dans la vie de notre saint. La Communion : “Bienheureux le serviteur que le maître, à son arrivée, trouvera vigilant ; en vérité, je vous le dis, il l’établira sur tous ses biens” exprime la récompense de saint François, elle doit être la nôtre aussi, au moment où nous approchons de la Sainte Table. Pendant l’Avent cette antienne a un sens tout particulier. Durant sa vie saint François a apporté à tant d’âmes un accroissement de vie divine, serait-il possible qu’au jour de sa mort il ne nous obtienne pas une grâce plus abondante ?

Dom Pius Parsch

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