J’ai découvert Bruno Roger-Petit grâce à la chronique « SOS zinzin » à paraître dans le prochain numéro de Reconquête. Ce chroniqueur semble-t-il connu dans certains salons est le porte-parole autoproclamé de « l’élite avant-gardiste ». Sic. Et il publie sur le site du Nouvel Observateur un texte hallucinant intitulé "Les tontons flingueurs : l’inquiétant succès d’un film musée".
Ce film « ne méritait pas de devenir le film musée de la France figée et rancie des années 2010, le musée de la France morte », écrit-il. Car seule l’élite avant-gardiste peut l’apprécier. Comme seule cette même élite pouvait l’apprécier à l’époque de sa sortie, avant « son succès, qui repose sur un tragique malentendu ». Et même encore à la fin des années 80 « on se reconnaît entre amateurs des "Tontons" à ce que nous ne sommes que quelques uns à se balancer les répliques du film ».
Mais si, je vous assure, il écrit ça au premier degré !
En effet, il faut oser. Comme on dit dans les Tontons flingueurs… à propos de ceux qui osent tout.
Commentaires
Ah, on apprends qu'Audiard à plagié St Thomas d'Aquin.
Pas facile de saisir sa logique ... ou alors il se ment à lui-même : avec ses amis de l'élite, il a un plaisir pervers à se replonger dans l'affreuse France des années 60. En plus il enfonce le clou avec d'autres films de cette époque.