Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La guerre de Gibraltar ?

Les relations sont au plus mal entre l’Espagne et le Royaume-Uni à cause de Gibraltar. L’origine (prochaine) de l’affaire est l’initiative de Gibraltar de créer un récif artificiel en béton, dénoncé par l’Espagne comme entrave à son droit de pêche. Par mesure de rétorsion, l’Espagne a considérablement renforcé ses contrôles à la frontière, provoquant, surtout en cette période de vacances, de longues files d’attente. Le gouvernement britannique a demandé au gouvernement espagnol de supprimer ces contrôles. Celui-ci répondu que ces contrôles sont obligatoires car Gibraltar ne se trouve pas dans l’espace Schengen… Pendant ce temps-là quatre navires de guerre britannique, dont un porte-hélicoptères, sont en route vers la Méditerranée. Pour un exercice de routine, dit-on à Londres.

Très remonté (et un petit incident nationaliste ne peut pas faire de mal dans la conjoncture actuelle), le gouvernement socialiste rappelle que malgré l’occupation britannique l’isthme est toujours propriété espagnole et que les eaux sont espagnoles (seules la ville, le château, les fortifications et le port ont été cédés par traité aux Britanniques). Et que l’Espagne est donc fondée à porter l’affaire devant la Cour internationale de La Haye, ou devant l’ONU.

Affaire suivie de près par… l’Argentine. Selon la presse espagnole, il pourrait se constituer un front uni argentino-espagnol revendiquant les Malouines (3.000 habitants) et Gibraltar (30.000 habitants)… Il se trouve que l’Argentine est actuellement membre non permanent du conseil de sécurité, et que la présidente Cristina Kirchner a précisément rappelé la revendication argentine la semaine dernière lors d’une réunion du conseil de sécurité…

Commentaires

  • Le gouvernement n'est pas socialiste, mais de la droite "molle" de Rajoy, ce qui revient au même, en pratique. Les Anglais aiment bien les provocations inutiles. Par le passé, ils ont "rogné" sur le territoire espagnol quand l'Espagne était en difficulté (guerre civile par exemple). Le politique du fait accompli. Cela ressemble à l'arrogance USA envers le Mexique.

  • C'est de l'esbroufe et une habile diversion pour masquer l'effondrement de l'Espagne et la situation dramatique quotidienne notamment des jeunes avec aussi la perspective d'indépendance de la Catalogne en 2014.
    Les dés sont pipés et préparent peut-être d'ailleurs les esprits à la rétrocession de Ceuta et Melilla,les deux présides,au Maroc.
    Nous voyons des navires de guerre espagnols et britanniques effectuer des manoeuvres conjointes actuellement,quel cinéma!
    La glorieuse Espagne a renié largement sa foi catholique et le châtiment de Dieu est en marche.
    Franco,où es-tu?

  • Si le gouvernement espagnol est libéral-conservateur-maffieux, le gouvernement de Gibraltar est bien socialiste. Du moins socialiste-libéral, ce qui revient effectivement au même que celui de Rajoy ou de Cameron...

  • Dans le texte, il était question du gouvernement espagnol, pas de la "colonie" anglaise de Gibraltar.

  • aucun interet pour l Espagne de "recuperer"Gibraltar, mieux vaut garder Ceuta et Mellila

Les commentaires sont fermés.