Ta brebis, ô Jésus, crie d’une voix forte : « Mon époux, c’est toi que j’aime, c’est pour te chercher que je combats, c’est avec toi que je suis crucifiée et ensevelie par ton baptême. Pour toi je souffre, afin de régner avec toi. Pour toi je meurs, afin de vivre en toi. Accueille, comme victime sans tache, celle qui par amour est immolée pour toi. » Par son intercession, ô Miséricordieux, sauve nos âmes.
Tropaire de la divine Liturgie de la « sainte et grande martyre Marine », le 17 juillet dans le calendrier byzantin.
Nul ne sait comment la « mégalomartyre » Marine est devenue Marguerite (c’est-à-dire « la perle ») en Occident. Où elle était devenue très populaire, mais saint Pie V jugea sa légende du bréviaire trop… légendaire et la supprima, rétrogradant son rang de fête double en fête simple. En 1769, l’arrivée de saint Jérôme Emilien au calendrier rétrograda encore sa fête en simple mémoire. Et elle a évidemment été supprimée par la révolution liturgique post-conciliaire.
Le comble est certainement ce que nous donne à lire le site de la conférence des évêques de France : « C'est sainte Jeanne d'Arc qui donna une existence historique à cette martyre inconnue. »
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