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Qu’est-ce qu’on se marre…

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La photo, c’est Patti Smith avec François, le 10 avril place Saint-Pierre. Patti Smith, c’était « la marraine du mouvement punk », dans les années 70. Symbole de toutes les transgressions. Entre 1980 et 1995 elle avait disparu. Puis elle est revenue en force, toujours fidèle à elle-même, si l’on peut dire. A la dernière fête de l’Humanité, elle scandait le nom des Pussy Riot. Mercredi soir, elle donnait un concert dans la cathédrale de Bourges, qui se termina par une "standing ovation" sur son immortel chef-d’œuvre « Pissing in a river »…

(Benoît et moi)

Commentaires

  • Plus de joie au ciel pour un pécheur qui se convertit que pour 99 justes qui n'ont pas besoin de conversion. C'est ça, sentir la brebis.

  • Je suis d'accord avec Ph. Martin. Ne faisons pas nos "frères aînés". Il est possible que dans le cas présent la fille prodigue ne sois pas animée de bonnes intentions, mais nous n'en savons rien car seul Dieu sonde les reins et les coeurs. Réjouissons-nous, en espérant que ce soit au moins un premier pas vers une conversion.

  • Je veux bien que la mode soit au bisounoursisme intégral, voire intégriste. Mais enfin, où avez-vous vu "un pécheur qui se convertit"? Où avez-vous vu "une fille prodigue"? Faut-il vous renvoyer à l'évangile (et aux déclarations de Patti Smith) ou doit-on accepter vos falsifications comme une révélation?

    Ou doit-on croire que les Pussy Riot faisaient oeuvre pie dans la cathédrale de Moscou?

    Vous pouvez faire les trois singes et vous moquer de la réalité tant que vous voudrez, mais on ne se moque pas de Dieu.

  • Cher Yves,

    Je partage largement votre position, vous sentant souvent choqué, voire « scandalisé » face au style personnel du nouveau Pape.

    Pour moi, c'est un peu « comme les goûts et les couleurs » : je l’avoue, je n'aime pas le style pontifical actuel. J’ai même tendance à « zaper » désormais les informations et images de Rome. Je me dis que j’ai mon évêque, et qu’il me suffit de toujours reconnaître le Pape actuel comme parfaitement légitime. Qu'il accomplisse son pontificat comme bon lui semble, à partirdu moment où je suis convaincu qu'il préservera toujours le Dogme et les Mœurs, les deux domaines où il est infaillible et où le Seigneur ne permettra jamais qu’il vacille. C’est ce qu’il a solennellement promis à sons Vicaire dans les Evangiles de S. Matthieu et de S. Luc. Notre foi catholique nous y oblige absolument.

    Cela précisé, le Pape n'est évidemment pas infaillible en matière de liturgie ou en matière d'« apparat pontifical ». Moi qui avais une photo encadrée de Benoît XVI sur les rayons de ma bibliothèque (ôtée depuis qu'il a démissionné et qu'il n'est plus Pape, cette démission étant la seule chose qui m’a déçu chez lui et dont je n'admettrai jamais le principe), eh bien, ce portrait de Benoît XVI, je ne l'ai pas remplacé par celui de François Ier. Tout simplement parce que je n'ai pas résussi à éprouver un « lien affectif » avec ce dernier, comme je l’avais toujours érpouvé à l’égard de tous les Papes sous lesquels j’ai vécu : Pie XII, le Bx Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II, Benoît XVI. Chez ce dernier Pape, trop de choses m’ont d’emblée choqué dans sa manière personnelle d'être « le Pape ».


    Je me contenterai, à titre d’exemples, d’évoquer seulement trois choses.

    - D’abord, son refus délibéré de paraître en mozette, rochet et étole lors de sa première apparition sur le balcon de St-Pierre, pourtant à l’occasion d’un acte liturgique aussi solennel que la bénédiction Urbi et Orbi. Mozette et rochet constituent ce qu’on appelle l'habit de choeur, c'est-à-dire justement pour l’habit de prière durant les actes litugiques solennels en dehors de la célébration de la messe. C'est lui, le Pape, qui aurait dû le porter par excellence en tant que président lors de cet acte liturgique solennel qu’est la bénédiction Urbi et Orbi, et ce, d'autant plus que ses inférieurs, les cardinaux, étaient tous en habit de choeur (mozette et rochet) autour de lui, sur les balcons latéraux de la basilique. Rejeter brutalement le port de l’habit de choeur, du premier jour et sans doute pour tout le pontificat __ en rupture frontale avec l’usage de tous ses prédécesseurs __ paraît comme un désaveu, un camouflet à leur mémoire de ces prédécesseurs, lesquels ont tous porté cet habit papal, en anéantissant humblement leur individualité propre dans la Fonction qui était désormais la leur.

    Jamais les Papes, du point de vue vestimentaire (la paramentique), ne rompent brutalement avec les usages de leurs prédécesseurs. A leur élection, ils se « coulent » chacun dans la tradition de dernier Pape __ dont ils étaient encore les obéissants sujets, quelques jours plutôt. C'est toujours progressivement qu'ils procèdent à des changements discrets dans leur manière d'être Pape. Par exemple, s’agissant de la mozette, Jean-Paul II, au fil des années, l’a portée de moins en moins. Mais il a fait cela imperceptiblement, sans choquer personne par une innovation soudaine, ressemblant alors à acte d'éclat médiatique, voire « militant ».


    - Ensuite, au sujet du batôn pastoral. Au bout de deux ou trois messes solennelles, le nouveau Pape a rejeté le bâton pastoral de Benoît XVI, lequel avait été celui du Bienheureux Pie IX, pour l’échanger avec le (misérabiliste et controversé) bâton pastoral dit « de Paul VI », que ce dernier adopté au lendemain de Vatican II. Certes, du temps de Paul VI, le choix pouvait se comprendre : c’était l’esprit de l’époque. Et à l’époque, cela n’avait choqué personne. Jean-Paul II, par affection pour Paul VI, et dans sa vraie humilité, a gardé ce bâton pastoral « de Paul VI », fait par Scorzelli. Benoît XVI aussi, dans sa vraie et silencieue humilité, et toujours en déférence pour ses immédiats prédécesseurs, l’a lui aussi adopté au début de son pontificat. Ce n’est qu’au bout de 3 ans, qu’il a adopté peu à peu le splendide et mais très sobre bâton pastoral de Pie IX. François Ier, non : en 15 jours à peine, il a refusé celui de Pie IX, porté par Benoît XVI, pour revenir au (laid) bâton de Scorzelli, dans un geste encore une fois en rupture frontale, immédiate, avec Benoît XVI, et donc un geste qui a malheureusement, une fois de plus, quelque chose de "militant", d’impulsif, absolument en contradiction avec la constante Prudence papale, dans tous les domaines, y compris celui de la paramentique, secondaire certes, mais toujours d'une lourde signification symbolique.

    D'autant plus dommage, que le bâton Scorzelli http://fidesetforma.blogspot.fr/2013/04/bergoglio-accontenta-melloni-ritorna.html est et reste une exception qui transgresse la tradition bimillénaire du bâton papal : le bâton papal canonique est toujours fait d’une simple CROIX, sans jamais porter le Crucifié http://beatriceweb.eu/BenoitEnFrance/images/donguido.jpg . Pour les très solennelles occasions, comme l'ouverture des Années Saintes, cette Croix papale est triple. Mais toujours sans CRUCIFIX. Le bâton Scorzelli est non canonique parce qu'il représente le Crucifié, et encore de manière si esthétiquement laide : affaissé, misérabiliste, défaitiste, pire encore : les cuisses ridiculement écartées. Alors que dans tous les crucifix, le Christ en croix est toujours représenté les genoux rapprochés. Bref : une laideur artistique, que le Pape Benoît XVI, après l’avoir humblement supporté 3 ans, avait discrètement mise de côté, pour porter celle du Bx Pie IX. Or le Pape actuel vient de réexhiber de manière précipitée (et sans doute pour toute la durée du pontificat) le bâton « Scorzelli », encore une fois avec une hâte qui sonne comme "militante", "idéologique" et qui est, encore une fois, en contradiction avec la constante Pondération, la constante Gravité, qui ont toujours caractérisé, en quelque domaine que ce soit, le Siège Romain.


    - Enfin, que dire, que penser des « tuyaux » de pantalon de noir, oui, d’affreux, affligeants et incroyables "tuyaux de cheminée" qui dépassent maintenant systématiquement sous la soutane blanche papale, au niveau des chevilles... En plus sur des chaussures noires, autre chose inouïe. Jean-Paul II, mais seulement au fil des années, a discrètement préféré ne pas porter les mocassins rouges traditionnels (symbole des pas du Pape, désormais dans les pas mêmes de saint Pierre, si nécessaire jusqu’au martyr du sang), mais Jean-Paul II a opté pour des mocassins rouge brun __ jamais des chaussures noires à lacets, des chaussures civiles et profanes, inouïes dans la paramentique pontificale. Où a-t-on jamais vu, de mémoire d'homme, un PAPE exhibant un pantalon dépassant de sa soutane blanche ?!... Le nouveau Pape porte donc une pièce du costume civil, donc du costume PROFANE, constamment sous la soutane ecclésiastique... Passe encore de voir cela chez les prêtres, même chez les évêques, obligés qu'ils sont d'être souvent en costume civil dans la vie quotidienne, et qui, célébrant la messe, laissent parfois voir cet horrible pantalon qui jure avec la chasuble sacrée. Passe donc chez les prêtres et chez nombre d'évêques. Mais maintenant le PAPE aussi ?... Pour quelle raison, ce pantalon noir, têtu, sous la soutane blanche, puisqu'en principe le Pape est censé être à plein temps en soutane blanche. Ce qui est justifiable chez les prêtres et les évêques, souvent en costume civil, est incompréhensible, injustifiable chez le Pape puisqu’il est censé ne plus paraître nulle part qu'en sa soutane blanche. Dès lors pourquoi ce Pape porte-t-il le pantalon constamment sous sa soutane ? Et pantalon, noir, visible à chaque pas qu'il fait. Aurait-il, peut-être, l'intention prochaine de laisser tomber même la soutane blanche, et paraître en civil de la tête aux pieds ?... On aura beau dire que ce sont des détails insignifiants. Non, insignifiants comme beaucoup de choses, certes, mais encore pleins d’une lourde symbolique dont l’impact visuel et psychologique ne peut se mesurer.


    Et pourtant... Malgré tout, je reste convaincu que François Ier, au plus profond de lui-même, est un saint homme, un très brave cœur. A nous autres, gens souvent appartenant à une certaine « élite intellectuelle », il peut nous désorienter par son style personnel __ qui ne concerne que lui et n'engage pas ses successeurs, lesquels pourront fort bien revenir à un juste équilibre de la Tradition aussi rapidement que lui-même paraît vouloir s’en éloigner. François Ier peut donc nous désorienter, nous, observateurs de la vie de l'Eglise comme dans depuis un « poste de vigie ». Mais peut-être que sur le terrain, il fait vibrer le cœur religieux de millions, de dizaines de millions d’humbles gens, partou sur la planète, qui n’ont que la foi du charbonnier, dépourvus de la « science » des choses liturgiques et ne sachant rien de la belle subtilité de la paramentique ou de l’apparence vestimentaire papale.

    Nous ne savons pas les voies du Seigneur. Il envoie parfois en mission des élus qui nous paraissent à première vue comme des signes de contradiction, mais qui, sur le terrain où il faut retrousser ses manches, font un fructueux travail évangélique. Malgré ce qui nous rebute en lui dans les apparences, laissons ce Pape faire ce qu'il estime, en conscience, devoir faire. De toute manière, il rendra ponctuellement compte de tous ses actes au Christ.

    Son style papal me rebute, son style liturgique me hérisse (et encore, je ne suis pas entré dans plein d’autres questions, touchant notamment ses célébrations liturgiques, la calamiteuse familiarité avec tout le monde, les tapes dans les épaules, les bises à tout-va… Saint Pierre en donnait-il ? J’en doute __ mais enfin, tout cela n’est pas du domaine de l’infaillible, et quoique terriblement irritant, voire « déstabilisant », cela reste malgré tout de l’écume, mais une écume inouïe,je le reconnais). Cependant… parfois en apercevant par hasard dans la presse ou les sites Internet, en gros plan, son visage et son sourire, je ne peux m'empêcher de me dire, malgré moi : "Il a une bonne bouille". Et devant cette bonne bouille, de face (faites l'essai...), je finis malgré moi par m'attendrir à son sujet… Il reste notre Pape.

    Quoi que nous fassions, nous restons organiquement, viscéralement catholiques. C'est dans nos fibres. Le Pape __ même malgré le Pape __ restera toujours le Pape. Surtout, nous devons toujours faire confiance au Christ, qui voit infiiment plus loin que nous, et on ne sait quelle place occupe François Ier dans sa Stratégie providentielle __ d’ailleurs tout autant que Benoît XVI, ou Pie XII, et même un Alexandre VI (dont 90 % de la légende noire n'est que mensonge), et même un Jean XII. Aucun Pape n’apparaît sans la permission expresse du Christ. Quelle que soit le style, la dignité ou la sainteté du Pontife, le Siège Apostolique, lui, sera toujours saint et infaillible. Les Papes passent mais le Saint-Siège demeure jusqu'à la fin du monde.


    Une petite image, comme une parabole, pour finir...
    Sans doute saint Pierre revenait parfois de la pêche en haute mer pour rentrer à la maison. Alors il se débarbouillait, s’habillait correctement, siégeait dans sa demeure, jusqu'à la prochaine pêche en haute mer. Et quand le temps venait pour y retourner, il se mettait pieds nus, enlevait sa tunique, grimpait dans sa barque et partait là où le Seigneur ressuscité lui disait d’aller jeter ses filets...

    Et voici ce que dit l'Evangile :

    3 « Simon-Pierre leur dit: "Je vais pêcher." Ils lui dirent: "Nous y allons, nous aussi, avec toi." Ils sortirent donc et montèrent dans la barque ; mais ils ne prirent rien cette nuit-là. 4 Le matin venu, Jésus se trouva sur le rivage ; mais les disciples ne savaient pas que c'était Jésus. 5 Et Jésus leur dit: "Enfants, n'avez-vous rien à manger ?" Non, répondirent-ils. 6 Il leur dit: "Jetez le filet à droite de la barque, et vous trouverez." Ils le jetèrent, et ils ne pouvaient plus le tirer à cause de la grande quantité de poissons. 7 Alors le disciple que Jésus aimait, dit à Pierre: "C'est le Seigneur !" Simon-Pierre, ayant entendu que c'était le Seigneur, mit son vêtement et sa ceinture, car il était nu, et se jeta dans la mer. 8 Les autres disciples vinrent avec la barque (car ils n'étaient éloignés de la terre que d'environ deux cents coudées), en tirant le filet plein de poissons." (Jn 21, 3-8)


    Oui. Parfois saint Pierre va « tout nu » à la pêche, « sans son vêtement et sans ceinture », comme dit l’Evangile, pour être plus à l’aise dans la Pêche qu’attend de lui le Seigneur. Eh bien, c'est ainsi, dans l'espérance __ et sans trop le comprendre pour le moment __ que je m'imagine un peu ce nouveau Pape, François Ier… En faisant confiance au Christ, qui l'a choisi et que nous n'aurions jamais eu comme Pape, si le Christ ne l'avait voulu.

    Telle est notre Espérance catholique. Telle est notre Foi catholique.

  • Ce que je voulais bien sûr écrire, c'est qu'elle s'est peut être convertie sincèrement entre le moment où elle faisait l'éloge des Pussy Riots et sa rencontre avec le Pape.

    Bon d'accord en l'écrivant, je me rends compte que c'est peu probable. Et puis si c'était le cas elle l'aurait sans doute déclaré publiquement, ce qui ne semble pas le cas.

    M'enfin du coup une question : pourquoi est-elle venue rendre visite au Pape si elle ne s'est pas convertie ? La simple curiosité, comme celle d'Hérode qui aimait entendre les discours de Jean-Baptiste dans sa prison ? Ou peut être a t elle complètement perdu la raison et on ne peut dès lors plus rien lui reprocher, puisqu'elle n'est plus responsable de ses actes ? Avouez que c'est étrange tout de même.

    Et dans l'autre sens, peut-on reprocher à François de la recevoir cordialement ? Je ne suis pas spécialiste de protocole pontifical, je ne sais donc pas à quel point le Pape est au courant des personnes qu'il rencontre, mais même si il était parfaitement au courant est ce qu'il peut et doit refuser de recevoir une personnalité anti-chrétienne qui exprime le désir de le recontrer de façon cordiale ? Il y a une photo assez touchante de la rencontre entre Benoît XVI et Stephen Hawking, un grand physicien et un très mauvais philosophe violemment anti-chrétien. Notez que c'est un autre exemple d'une personnalité anti-chrétienne qui pour des raisons mystérieuses veut rencontrer le successeur de Pierre. Et est ce que celui-ci devrait refuser ? Et pour quel motif ?

    Je me suis mal exprimé, mais je ne crois pas faire preuve de bisounoursisme, je suis aussi pessimiste qu'un autre (pour le court terme). J'ai juste du mal à comprendre ce qu'on peut reprocher aux deux acteurs de la photo sur cet évènement précis.

  • Merci pour votre réponse.

    Ce qui me choque, vraiment, c'est, de la part du pape, de donner volontairement l'impression qu'on est de vieux copains.

    La photo de Benoît XVI avec Stephen Hawking, j'espère que vous voyez à quel point elle est différente. On y voit le bon pasteur qui se penche sur sa brebis blessée pour la secourir. Rien à voir.

    Patti Smith voulait voir le pape parce qu'elle croit qu'elle aime saint François d'Assise et parce qu'elle croit que le nouveau pape est un nouveau François d'Assise: un écolo d'extrême gauche tendance peace and love.

  • C'est quoi le bisounoursisme? Le fait de se réjouir qu'un âme soit peut-être en train de trouver la lumière? Le fait de rappeler que l'Église est faite pour gagner des âmes au Christ, quitte à puer la brebis, et non pour condamner celles qui ne lui appartiennent pas encore? Le fait de croire qu'un sourire et un acte de charité désintéressée ont plus de vertu evangélisatrice qu'une moue de mépris? On ne se moque pas de Dieu, comme vous dites, et personnellement je tremble surtout en pensant que chaque jour je laisse sans doute filer des occasions de manifester (aussi pauvrement que ce soit) la miséricorde divine à travers mes actes et mes paroles. A qui a beaucoup reçu il sera beaucoup demandé.

  • Et moi je pourrais vous répondre en parlant de ce que méritent ceux qui scandalisent les petits.

    Moi je suis un petit scandalisé.

    Et il y a des millions de petits scandalisés par la vie honteuse et le magistère de pourrissement de Patti Smith et scandalisés par ses prises de position dont par exemple la défense des Pussy Riot, et scandalisés par le fait qu'elle chante ses chansons débiles dans une cathédrale.

    J'ai apprécié la référence à Hérode, dans la réaction de Thibaud. Voyez comment le Christ s'est comporté avec Hérode qui croyait avoir trouvé un super plan com...

  • Je ne peux pas ne pas être d'accord avec vous, M. Daoudal. Et tout ça ne fait pas rire du tout, mais pas du tout...

  • C'est une rencontre qui permet de découvrir François.

  • Bonjour,

    Riposte catholique en parle :

    http://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/breves/concert-dans-la-cathedrale-de-bourges-suite?utm_source=feedburner&utm_medium=twitter&utm_campaign=Feed%3A+perepiscopus+%28Observatoire+des+%C3%A9v%C3%AAques+de+France%29#.UXrlQopdW1k

  • Monsieur, (ou Madame, votre courriel n'étant pas signé)

    Il ne s'est pas tenu hier de concert de rock en la cathédrale Saint Etienne de Bourges ! Patti Smith a donné un concert mettant en musique des poèmes chantant St François d'Assise, Marie Madeleine, l'amour, les enfants, le pardon ; tout cela accompagné d'une simple guitare acoustique ou d'un piano.

    Etant paroissienne de la cathédrale et y travaillant depuis plusieurs années j'y suis très attachée et ayant été témoin d'insultes et de manque total de respect envers l'archiprêtre de la cathédrale et l'évêque (par des personnes soit disant chrétiennes et vivant de l'Evangile...), j'ai voulu me rendre compte par moi-même de la teneur de ses chansons.

    Assistée de mon mari bilingue et pas borné, je peux vous garantir que pas une parole n'était injurieuse ou pire, satanique, comme veulent bien le croire ses détracteurs.
    Patti Smith a certes eu des engagements contestables dans son passé, mais elle a juste vieilli, muri et s'était engagée, auprès de l'archiprêtre de la cathédrale à donner un concert digne du lieu qui la recevait. Le Printemps de Bourges qui l'invitait, en recevant l'accord de l'affectataire de la cathédrale, s'était aussi engagé à présenter un concert qui trouvait sa place dans l'une des plus belles cathédrales d'Europe.
    La rédemption (qu'elle a chantée), c'est pour tout le monde ! Le Christ nous aime, vous aime, tel que nous sommes, et aime aussi les artistes ! Faisons, ensemble de l'Eglise un lieu de fraternité et de paix ; notre monde en a besoin ! Et pour finir de vous rassurer, sachez que Patti Smith doit être reçue en concert au Vatican après qu'elle ait rencontré le Pape François le 11 avril dernier.

    Je vous prie, Monsieur (ou Madame), d'agréer l'expression de mes respectueuses salutations.


    Marie Barbieux
    Secrétaire paroissiale
    C'est la réponse que j'ai reçue comme suite à mon courriel de protestations adressé à Mgr archevêque de Bourges

  • Merci. Mais j'ai déjà vu ce texte, signalé par Quaerere Deum juste au-dessus.

    Et j'ai fait ce commentaire sur Riposte catholique:

    Deux petites choses à l’attention de Madame la Secrétaire paroissiale (puisque aucun membre du clergé ne s’abaisse à répondre aux manants de l’Eglise):

    1 – Patti Smith soutient ouvertement les Pussy Riot, qui avaient profané la cathédrale orthodoxe de Moscou. Ce n’est pas « dans son passé », c’est aujourd’hui.

    2 – Sa chanson « Pissing in a river » fut le clou de la soirée, à en croire la presse locale. Je ne vois pas en quoi cette chanson a sa place dans une cathédrale…

  • Mr Daoudal a raison dans ce dossier;on ne peut soutenir les Pussy Riot profanatrices de l'orthodoxie qui ont d'ailleurs été condamnées par la justice russe et recevoir après des sortes d'approbations excusant PS de l'Eglise catholique,pape et évêques sous prétexte de fraternité et de paix.
    Soyons clair!

  • En tout cas, ils ont l'air très copains, Le St Père François rit à s'en décrocher la machoire : il me semble que ça manque de dignité non ?

  • Ce Pape c'est la justice de Dieu.....il est le visage de ce qu'est l'Eglise.....qui est aussi le visage du monde........une imitation de la vérité, de la charité, de la justice et de la vraie Lumiére qui est Jésus Christ. Ceci parce qu'il faut que s'accomplissent les écritures et que" l'abomination de la désolation" régne jusque dans le temple..........il faut que le singe de Dieu triomphe pour un temps et jusqu'à la fin des temps pour que s'accomplisse la Justice.
    Benoit a prié pour ne pas trembler devant le loup..........Pourtant le loup qui est le monde l'a fait taire à plusieurs reprises ......Alors Benoit s'est tu et il est parti. " François" prends sa place et le monde s'extasie.....comprenne qui peut comprendre...............
    Aux "Cathos"d'aujourd'hui (et que j'aime bien, surtout quand ils sont dans la rue), Jésus de nazareth dirait peut etre: Vous dites , Nous connaissons la Vérité , nous voyons la Lumiére, mais comment se fait il que vous ne voyez pas les signes des temps que le Pére lui méme met devant vos yeux.......

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