L’église et le couvent des capucins de Deir Ezzor, en Mésopotamie syrienne, ont été entièrement détruits le 15 avril par une explosion. L’origine n’en est pas formellement établie, mais il est vraisemblable que les bâtiments désertés par les religieux aient été squattés par les rebelles puis bombardés par l’armée régulière. C’est déjà ce qui s’était passé les jours précédents pour les deux églises syriaques orthodoxes.
Ainsi les rebelles, après avoir fait fuir les chrétiens (il n’y a plus un seul chrétien à Deir Ezzor depuis des semaines) se servent des églises comme postes d’observation et entrepôts d’armes. Et lorsque l’armée régulière le découvre, elle bombarde les églises. Ainsi est totalement éradiquée la présence chrétienne…
Commentaires
A part ce blog, il ne semble pas que cette information, très importante tout de même car les chrétiens de Syrie étaient d'authentiques indigènes et certainement chrétiens avant les européens, ait été diffusée( j'avoue que je ne passe pas tous les medias au peigne fin). Néanmoins, François (le pape) et l'épiscopat français (entre autres) sont sans doute informés. Il ne semble pas qu'il y ait eu une réaction quelconque. Je comprends bien que nos évêques soient plus préoccupés par le respect du Coran en général et du ramadan en particulier mais François? Ca va très mal pour les chrétiens en Syrie, ça mériterait quelques mots pour exprimer angoisse, désolation, solidarité...non, non, il faut d'abord admirer le respect du ramadan en France et probablement au Vatican, messeigneurs (en attendant de le prêcher dans les églises, par solidarité précisément).