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Musharraf non grata…

L’ancien président pakistanais Pervez Musharraf était parti en exil en 2008, alors qu’une procédure de destitution allait être engagée contre lui par le Parlement. En 2010, il a créé un nouveau parti, la Ligue musulmane de tout le Pakistan, comme machine électorale destinée à lui faire reprendre le pouvoir. En janvier dernier, il annonçait son retour au Pakistan. Face aux menaces de se faire arrêter dès son arrivée, en raison de ses divers démêlés avec la justice (dont une plainte pour trahison devant la Haute Cour et un mandat d’arrêt dans l’affaire de l’assassinat de Benazir Bhutto), il a reporté son retour. Finalement il est rentré le 24 mars (malgré les menaces de mort des talibans), assurant qu’il venait pour sauver le Pakistan. Mais, mardi dernier, les autorités électorales ont rejeté sa candidature pour les législatives du 11 mai.

Hier, il était convoqué par la justice dans une vieille affaire de limogeage de magistrats. Ce devait être une formalité : une nouvelle prolongation de sa liberté conditionnelle. Mais le tribunal a annulé sa liberté conditionnelle et ordonné son arrestation. Musharraf est sorti précipitamment du tribunal et s’est enfui dans son 4x4 noir avec ses gardes du corps…

Le favori des prochaines élections est l’ancien Premier ministre Nawas Sharif. C’est l’homme qui en 1998 avait nommé le général Musharraf chef de l’armée pakistanaise avant que celui-ci le renverse, juste un an après, par un coup d’Etat…

Addendum 19 avril

Musharraf s'est présenté vendredi matin au tribunal, où il s'est vu notifier sa mise en détention préventive, mais il est retourné dans son ranch où il est de facto en résidence surveillée...

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