Le pasteur Juan Pablo Bongarra, président de la Société biblique argentine :
« Chaque fois que vous parlez avec lui, la conversation se termine par une requête : Pasteur, prie pour moi. » Lors d’un grand rassemblement évangélique de prière, « il était monté sur l’estrade et avait appelé les pasteurs à prier pour lui. Il s’était agenouillé devant près de 6.000 personnes, et les pasteurs lui avaient imposé les mains et avaient prié. »
La dernière fois que Bongarra a vu Bergoglio, c’était à Noël, quand il a invité l’archevêque à dîner pour lui demander la participation des catholiques dans les temples protestants pour la campagne « Noël c’est Jésus ».
« Nous, les responsables évangéliques, sommes très heureux de son élection… Nous pensons qu’une nouvelle époque vient pour l’Eglise catholique, parce que notre frère veut promouvoir l’évangélisme. »
Norberto Saracco, recteur du séminaire protestant et co-président du conseil des pasteurs de Buenos Aires :
« Son élection a été une réponse à nos prières. Bergoglio est un homme de Dieu. Il a la passion de l’unité de l’Eglise – mais pas seulement au niveau institutionnel. Sa priorité est l’unité au niveau du peuple. »
Luis Palau, prédicateur argentin et international :
« Il est vraiment centré sur Jésus et l’Evangile, le pur Evangile… Avec la communauté évangélique, ce fut un grand jour quand nous avons réalisé qu’il était vraiment ouvert, qu’il avait un grand respect pour les chrétiens qui croient en la Bible, et qu’il est fondamentalement à leurs côtés. Cela demande du courage. Cela demande du respect. Cela demande de la conviction. Aussi les dirigeants de l’Eglise évangélique en Argentine l’ont en haute estime, simplement à cause de sa manière de vivre, de son respect, de sa façon de leur tendre la main et de passer du temps avec eux en privé. »
Commentaires
"les chrétiens qui croient en la Bible" (traduction littérale de "Bible-beleving Christians", ce qui montre l'influence US sur les évangéliques sud-américains) est évidemment un terme courant chez les protestants anti-catholiques (fondamentalistes et certains évangéliques) afin d'insulter en douce mais violemment les chrétiens non protestants (l'idée étant, bien entendu, que les catholiques ne croient pas en la Bible).
Souvenez vous du grand carnaval oecuménique inter-religieux à Assise.
Comment Bergoglio,cet homme instruit peut-il accepter de déchirer comme on dit la tunique du Christ une seconde fois,c'est lamentable!
Et maintenant que va faire le pape François vis à vis de tous ces hérétiques et schismatiques?
Au vu des nouvelles informations,un grand malaise vous envahit.
Je me serais plutôt rangée dans la pensée de l'abbé de Tanouarn, à savoir un Pape anticlérical, ce qui en soi est bon signe, à l'anticonformisme déroutant, mais tout ce que je viens de lire sur votre site m'effraye!
Conclusion, je vais boire un whisky!
Ces extraits reproduits ci-dessous par Daoudal sont bien conformes à ce que j'ai lu dans le livre que le pape François a écrit avec un rabbin : il se félicitait que Bergoglio ait remplacé le cérémonial des Te Deum (pour les dirigeants du gouvernement) et que les autres religions y aient désormais plus de place, par exemple.
ce pauvre « pape » évêque -de -rome est franchement ridicule, et surtout grotesque: affectation de simplicité, comportement sans noblesse, ostentation de pauvreté qui est la caricature démoniaque de la pauvreté spirituelle, jargon conciliaire( cheminement de fraternité(!?), quelqu’un peut-il me dire d’où sort ce baratin vulgaire qui ne peut en imposer qu’aux sots et évidemment plaire aux médias?.. Eglise des pauvres qui n’a plus à offrir que sa laideur à ceux qui n’ont rien..). Ah! oui, je sens qu’on ne va pas s’ennuyer dans l’abomination pseudo-spirituelle avec cet archi-hypocrite, ce prestolet avec sa tête de Paul VI au rabais! L’ennemi- oui, l’antique Ennemi(le diable,ennemi de Dieu et des hommes- est au Vatican! aucune tribulation ne sera épargnée, la pseudo Eglise catholique est pire encore que le protestantisme le plus dévié et dégénéré- c’est l’application redoutable de la maxime latine: Corruptio optimi pessima(la corruption du meilleur est la pire) et aussi: « il faut qu’il y ait du scandale; mais malheur à celui par qui le scandale arrive!
Je suis triste de lire ces commentaires de pharisiens aveuglés par leurs idées, Je veux juste leur rappeler que personne n'est parfait eux et moi compris et que le message du pape ne doit pas être le leur ou le mien mais celui de Dieu.
On retourne un demi-siècle en arrière, juste après le Concile avec, c'est à craindre, toutes les dérives. On commençait juste à sortir la tête de l'eau, et voilà ce qui nous tombe dessus...
Espérons que la Curie (qui a si mauvaise presse) pourra freiner les abus.
@ Grall Xavier : Souvenez-vous que le souverain pontificat au moment de la Passion était exercé par Caïphe dont tout le monde s'accorde (y compris le Talmud, m'a-t-on dit) pour dire qu'il n'était qu'une canaille, un corrompu (comme son gendre Anne avec lequel il partageait le pouvoir religieux).
Notre-Seigneur ne lui en a pas moins obéi. Lorsque Caïphe a utilisé la formule rituelle "Je t'adjure, au nom du Dieu vivant, de me dire..." Du fait qu'il invoquait son autorité religieuse, Jésus lui a obéi.
Mt 26,63. « Mais Jésus Se taisait. Et le grand prêtre Lui dit: Je T'adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si Tu es le Christ, le Fils de Dieu. »
Il est remarquable que Jésus ne parle pas au corrompu (terrible silence que celui de Jésus !), mais lorsque le même corrompu utilise son autorité qui lui vient de Dieu, Jésus répond... En la volonté de l'homme, il voit la volonté de Dieu à qui il obéit (on n'obéit qu'à Dieu).
Or, ce bon pape François n'est pas Caïphe, tout de même (pour prévenir toute objection outrancière : d'ailleurs le serait-il, cela ne changerait rien) ! Donc modérons-nous et obéissons-lui en tout ce qu'il nous demandera légitimement.