Déjà nous avons parcouru plus de la moitié de la carrière du jeûne ; courons dans le stade, et achevons la course avec allégresse ; oignons nos âmes de l’huile des bonnes œuvres, afin que nous méritions d’adorer la divine Passion du Christ notre Dieu, et d’arriver à la sainte Résurrection digne de tous nos hommages.
Celui qui a planté la vigne et appelé les ouvriers, le Sauveur, est proche ; venez, athlètes du jeûne, recevoir la récompense : car il est riche, ce dispensateur, et plein de miséricorde. Nous avons peu travaillé ; et cependant nos âmes recevront ses faveurs.
O Dieu ! qui donnes la vie, ouvre-moi les portes de la pénitence. Mon esprit veille dans ton temple saint ; mais le temple du corps qui lui est uni a contracté un grand nombre de taches. Prends pitié, et purifie-moi dans ta miséricordieuse bonté.
Venez, produisons des fruits de pénitence dans la vigne mystique ; travaillons, ne nous livrons point au manger et au boire ; accomplissons des œuvres de vertu dans la prière et le jeûne. Le Seigneur y prendra plaisir ; et, pour prix de notre travail, il nous donnera le denier qui délivre les âmes de la dette du péché, lui le seul Dieu, lui dont la miséricorde est grande.
Liturgie byzantine
Commentaires
Quelqu'un pourrait-il m'expliquer qui a autorité pour changer les lectures du jour ?
Dans mon missel du Barroux, l'évangile du 4 dimanche de Carême est celui de la multiplication des pains.
Sur l'Evangile au Quotidien que j'ai imprimé sur le Salon Beige, ainsi que pour l'explication de la radio Notre-Dame, il s'agit du Fils Prodigue.
Pour ma paroisse (parisienne) c'est l'évangile de l'aveugle de naissance à Siloé.
Déjà la semaine dernière, notre Curé avait expliqué que nous étions dans l'année A et c'est pourquoi les lectures avaient changé. Je n'ai rien compris, ayant pensé jusqu'alors que l'Eglise universelle changeait les lectures simultanément, mais je ne suis qu'un fidèle du bout du banc.
Aujourd'hui le vicaire nous a expliqué qu'on était sûrement étonnés d'avoir d'autres lectures mais que c'était seulement pour Paris. Sommes-nous à Paris à l'écart du monde catholique ? Le Cardinal a-t-il décidé de faire bande à part ?
Si quelqu'un à Paris a eu le même étonnement, serait-il assez bon de me donner une explication claire ?
Voilà un bon exemple, si je puis dire, du fait que la révolution liturgique de 1969 ne pouvait avoir pour effet que désorienter les fidèles en permanence et aboutir à l'anarchie.
Dans toutes les Eglises, jusqu'en 1969, il y avait un cycle annuel inamovible de lectures, qui était un cycle de repères fixes pour le peuple de Dieu. Or on a besoin de repères fixes pour s'élever vers Dieu. (Et pour ne pas avoir à se préoccuper de l'année A, B ou C et des lubies du célébrant, de l'équipe d'animation liturgique ou du diocèse...)
Merci Monsieur Daoudal. Je ne sais combien de temps Paris va avoir des lectures différentes. Cela m'embête car, n'ayant pas de livre de messe, habituellement j'imprime les lectures à partir de l'Evangile au Quotidien du Salon Beige le dimanche.
Les lectures récitées par les laïcs ne sont pas toujours audibles à 100%, c'est pourquoi le support écrit rend service.
Peut-être le nouveau Pape pourra t-il instituer une certaine discipline ?