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Samedi de la troisième semaine de carême

La scène de Susanne, décrite aujourd’hui avec tant de vie et de réalisme dans le texte sacré (Daniel, XIII, 1-62), était très familière aux anciens, qui la voyaient souvent représentée dans les cubicula des catacombes. Elle était un symbole des conditions de l’Église, persécutée et calomniée principalement par les Juifs, par les hérétiques et par les païens. Quand vient à manquer toute autre espérance humaine de salut, c’est alors le moment de Dieu. Susanne prie, et elle est sauvée. En général, l’histoire de Susanne nous apprend à ne rien craindre plus que le péché, et à mettre notre confiance en Dieu. Le choix de l’histoire de Susanne a été suggéré par l’homonymie avec la martyre titulaire de la basilique.

(…)

L’histoire de Susanne, qui était si familière à nos pères, et apparaît si souvent dans les peintures cimitériales, doit répandre dans notre âme une suave confiance. Susanne préfère succomber à la vengeance de ses accusateurs, plutôt que de se rendre coupable devant Dieu. Elle met sa confiance dans le Seigneur, et sa prière la sauve.

Bienheureux cardinal Schuster

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