Hæc in nobis sacrifícia, Deus, et actióne permáneant, et operatióne firméntur.
La collecte sur les oblations est concise, et, traduite, perd beaucoup de sa valeur. On y demande deux choses : que le divin Sacrifice actione permaneat et operatione firmetur ; c’est-à-dire que l’efficacité et le contenu mystique du Sacrement aient leur pleine et stable réalisation dans l’âme des communiants ; et que, même, la correspondance assidue des fidèles à ces grâces eucharistiques en intensifie l’effet. Ceci n’est qu’une paraphrase qui ne vaut pas la beauté sculpturale de l’original latin.
(…)
Fac nos, quǽsumus, Dómine : accépto pígnore salútis ætérnæ, sic téndere congruénter ; ut ad eam perveníre póssimus.
La collecte [après la communion] a une saveur exquise d’antiquité classique : « Ayant reçu dans nos cœurs le gage du salut éternel, faites, Seigneur, que nous y aspirions avec tant d’insistance que nous l’obtenions heureusement. » Mais, répétons-le, la traduction gâte l’original si concis et si élégant.
Commentaires
Et suite à la vacance du Saint-Siège on ne dit pas le verset pour le Saint Père aux prières fériales...