Aux Pays-Bas, le député Schouten avait demandé au ministre des Finances et au Premier ministre une lettre sur la sortie de la zone euro. Le ministre des Finances Jeroen Dijsselbloem et le Premier ministre Mark Rutte ont envoyé au Parlement une lettre où ces deux européistes déclarent :
« Le gouvernement a inclus dans ses accords de coalition qu’il devrait être possible par consentement mutuel de sortir des dispositifs communautaires (Schengen, euro, Union européenne). Cela nécessite, dans le cas de la zone euro et de Schengen, une modification du traité, car le traité actuel de l’UE ne prévoit pas cette possibilité. »
La lettre se poursuit par deux paragraphes sur l’engagement du gouvernement néerlandais à tout faire pour la stabilité, la croissance… et l’intégrité de la zone euro...
Mais ce qui était présenté comme le simple rappel d’un élément de l’accord de coalition fait l’effet d’une bombe. Car on ne dit pas ouvertement ces choses-là quand on est un dirigeant européen responsable… Pire encore, quand on est, comme Jeroen Dijsselbloem, le président tout juste désigné de l’eurozone !
Il s’agit manifestement de l’effet Cameron. Et ça ne fait que commencer.
Commentaires
Oui, ça ne fait que commencer. Ces propos sont révélateurs de la dictature progressiste européiste. Pour être clair, "on ne peut pas revenir en arrière, ce serait rétrograde".
Si un jour le Royaume-Uni sort de l'UE, je suis persuadé qu'il sera suivi d'autres pays, ou du moins qu'il y aura de très fortes pressions pour que cela se fasse.
Voilà pourquoi il y a cette levée de boucliers et pourquoi, par exemple, Quatremer se met à dire n'importe quoi sur le RU.
J'ai très souvent dénoncé, preuves à l'appui, depuis 1973, donc depuis 40 ans, la technique dite du "cliquet anti-retour" employée pour conduire le Peuple français là où il n'a jamais voulu aller. Découvrir encore ces jours-ci sont existence relève de l'ignorance politique aggravée... Jésus-Christ à bien : "Il suffit de dire NON!", n'est-ce pas !?