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  • En pensant au Dr Doublier-Villette

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    C’est la première fête des saints Innocents qui se passe sans une initiative de Christian-Michel Doublier-Villette, l’homme qui avait ramené d’Egypte des reliques des saints Innocents (qu’il porte ici sur la photo) pour les sanctuaires pro-vie. Il est mort brutalement le 16 mars dernier, abandonnant sa famille et ses amis pour le monde de l’innocence glorieuse. Ce matin ma messe était pour lui, et pour sa femme.

     

  • Les Saints Innocents

    Hymnum canentes martyrum
    Dicamus Innocentium,
    Quos terra flentes perdidit,
    Gaudens sed æthra suscipit.
    Quorum tuentur angeli
    Vultum patris per sæcula,
    Ejusque laudant gratiam,
    Hymnum canentes martyrum.
    Quos rex peremit impius,
    Pius sed auctor colligit,
    Secum beatos collocans,
    In luce regni perpetis.
    Qui mansiones singulis
    Largitus in domo patris,
    Donat supernis sedibus,
    Quos rex peremit impius.
    Bimos et infra parvulos
    Herodis ira perculit,
    Finesque Bethlemiticos
    Sancto respersit sanguine.
    Præclara Christo splenduit
    Mors innocens fidelium,
    Cælis ferebant angeli
    Bimos et infra parvulos.
    Vox in Rama percrebuit,
    Lamenta luctus maximi,
    Rachel suos cum Lacrymis
    Perfusa flevit filios.
    Gaudent triumpho perpeti,
    Tormenta quique vicerant,
    Quorum gemens ob verbera
    Vox in Rama percrebuit.
    Ne, grex pusille, formides
    Dentes leonis perfidos,
    Pastor bonus nam pascua
    Vobis dabit cælestia.
    Agnum Dei qui cnadidum
    Mundo sequeris tramite,
    Manus latronis impias
    Ne, grex pusille, formides.
    Absterget omnem lacrymam
    Vestris Pater de vultibus.
    Mors vobis ultra non nocet
    Vitæ receptis mœnibus.
    Qui seminant in lacrymis,
    Longo mettent in gaudio,
    Genis lugentum Conditor
    Absterget omnem lacrymam.
    O quam beata civitas,
    In qua Redemptor nascitur,
    Natoque primæ martyrum
    In qua dicantur hostiæ !
    Nunquam vocaris parvula
    In civitatum millibus,
    Ex qua novus dux ortus est,
    O quam beata civitas !
    Astant nitentes fulgidis
    Ejus throno nunc vestibus,
    Stolas suas qui laverant
    Agni rubentes sanguine.
    Qui perpetis pro patriæ
    Regno gementes fleverant,
    Læti Deo cum laudibus
    Astant nitentes fulgidis.

    Saint Bède le Vénérable

    Chantons l’hymne des Martyrs ; célébrons les Innocents, que la terre, avec tristesse, a vus périr, que le ciel joyeux a reçus.

    Leurs Anges contemplent à jamais la face du Père céleste ; ils célèbrent le miracle de sa grâce, chantant l’hymne des Martyrs.

    Un roi impie les a moissonnés ; leur Créateur les a recueillis dans sa bonté ; il les a placés avec lui dans la félicité, dans la lumière du royaume éternel.

    Celui qui donne à ses élus chacun leur demeure dans la maison de son Père, leur a assigné un rang sublime : un roi impie les a moissonnés.

    Enfants de deux ans et au-dessous, la fureur d’Hérode les a immolés ; d’un sang pur elle a inondé toute la contrée de Bethléhem.

    La mort innocente de ces fidèles a resplendi autour du Christ ; les Anges les emportaient aux cieux, enfants de deux ans et au-dessous.

    Une voix retentit dans Rama, des lamentations, un deuil immense : Rachel, baignée dans ses larmes, a pleuré ses fils.

    Ils jouissent d’un triomphe éternel, eux qui ont vaincu les tourments, et sur leurs douleurs gémissante, une voix retentit dans Rama.

    Ne crains rien, petit troupeau, des dents perfides du lion : le bon Pasteur te donnera les pâturages célestes.

    Tu suivras, d’un pas pudique, le candide Agneau de Dieu ; des mains impies du larron, ne crains rien, petit troupeau.

    Il essuiera toutes les larmes, le Père, de vos visages ; la mort ne vous nuira plus, vous êtes entrés dans les murs de la Cité de la vie.

    Ceux qui sèment dans les larmes, moissonneront dans une joie immense ; le Créateur les consolera, et, sur les joues de ceux qui pleurent, il essuiera toutes les larmes.

    O heureuse cité ! au sein de laquelle naît le Rédempteur : dans laquelle sont offertes au divin Enfant ces prémices des Martyrs !

    Tu ne seras plus appelée petite parmi les mille cités de Juda, depuis que le Chef est né en toi, ô heureuse cité !

    Sous des vêtements brillants de gloire, ils assistent maintenant autour du trône, les Innocents qui ont lavé leur tunique dans le sang vermeil de l’Agneau.

    Ils gémirent, ils pleurèrent pour le royaume de l’éternelle patrie ; maintenant, pleins d’allégresse, ils louent Dieu, sous des vêtements brillants de gloire.

    (traduction de l’Année liturgique)