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Vous connaissez le frère jésuite Giuseppe Castiglione ?

C’est ça :

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Etonnant, non ?

Là, il s’appelait Lang Shining, « homme des mers occidentales », et il fut (pendant 50 ans !) le peintre préféré des empereurs de la dynastie Qing. Un film va être réalisé sur sa vie par le studio de production télévisuel des Jésuites de Taipei (Taiwan) et il sera diffusé sur la chaîne de télévision d’Etat de la Chine communiste (CCTV) et d’autres chaînes de la Chine continentale. Les précédents documentaires tournés par le même studio, sur Paolo Xu Guangqi, disciple de Matteo Ricci, et sur le Père Adam Schall, avaient eu plus de 200 millions de téléspectateurs. « Les documentaires veulent donner une image véritable et aussi complète que possible des meilleurs exemples de l’activité missionnaire initiale des Jésuites en Chine. Nous pensons que ces productions sont parvenues à corriger et à améliorer la perception que la majorité des Chinois a de l’activité missionnaire catholique », déclare le Père Jerry Martinson S.J., vice-président du studio.

Commentaires

  • Merci de nous faire connaître le frère jésuite Giuseppe Castiglione (1688-1766). Ce fut un grand artiste et le peintre préféré de trois empereurs successifs de la dynastie Qing.

    Dommage que vous ne légendiez pas les tableaux que vous nous présentez. Le premier, c'est un cheval, l'un des sujets préférés de sa peinture. Le second c'est sans doute (sauf erreur) un autoportrait de lui-même dans son bureau de la Cité interdite, où il était admis comme peintre officiel. Le troisième, c'est évidemment l'empereur Quianlong, encore jeune (il est venu au pouvoir en 1735), sur son trône et en habits officiels de cérémonie, encore l'un des sujets de prédilection de Castiglione. Le quatrième c'est une chasse aux cerfs, l'un des passe-temps favoris des empereurs. Le cinquième, ce sont encore des chevaux, au repos et folâtrant dans une nature sauvage. On remarque que la peinture chinoise ignore volontairement les ombres. Le sixième, c'est l'empereur Yongzeng en compagnie de son fils Hongli (le futur Quianlong).

    Le paradoxe du frère Castiglione, c'est qu'il vécut à la cour de Pékin qui persécutait officiellement le christianisme. L'empereur Yongzeng, en particulier, a banni officiellement le christianisme et les missionnaires. Lui-même, Castiglione, se sentait gêné de cette situation. Il fut d'ailleurs critiqué par ses confrères jésuites. Il est intervenu plusieurs fois auprès de Quianlong, dont il était pour ainsi dire l'ami, afin qu'il tolère au moins le christianisme. Mais ce chaque fois fut en vain.

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