Les chants sont ceux du 23e dimanche. Les lectures et les oraisons sont du « 24e et dernier dimanche après la Pentecôte ».
Il est grand et saisissant le moment où, immédiatement après la consécration, l’Église affirme, à la messe, sa foi au grand mystère de la rédemption : « C’est pourquoi nous nous rappelons… la bienheureuse Passion, la résurrection d’entre les morts et la glorieuse ascension du Christ... » L’Église veut dire par là : le Christ est maintenant présent avec toute son œuvre rédemptrice. C’est la raison pour laquelle elle en énumère les principales phases : la Passion, la résurrection et l’ascension. Autrefois, et maintenant encore chez les Grecs, on citait aussi en dernier lieu le retour du Christ. Ainsi le Seigneur apparaissant dans le mystère de l’Eucharistie est le Christ du retour, le Christ « en grande puissance et majesté ». La messe est à la fois une anticipation, une réalisation avant la lettre, du retour du Seigneur. Cela est vrai de chaque messe, mais tout particulièrement de celle d’aujourd’hui où l’Église célèbre la solennité liturgique du retour. Aujourd’hui se réalise, dans les cérémonies saintes de la liturgie, ce que, pendant des semaines, nous avons préparé, attendu et désiré. Aujourd’hui prend fin le drame sacré de l’année liturgique.