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20e dimanche après la Pentecôte

Cæléstem nobis prǽbeant hæc mystéria, quǽsumus, Dómine, medicínam : et vítia nostri cordis expúrgent. Per Dóminum…

La secrète demande au Seigneur l’habituel fruit eucharistique, c’est-à-dire que le divin Sacrement agisse en nous à la façon d’un médicament spirituel et d’un antidote contre le virus du péché qui intoxique notre sang.

Recevons avec grande révérence cette doctrine de l’Église sur les effets de la sainte Communion ; que les directeurs d’âmes spécialement s’en autorisent, car on ne saurait leur suggérer de moyen plus efficace, pour éteindre dans le cœur des fidèles l’incendie des passions, que la divine Eucharistie, froment et vin de choix, qui fait germer les vierges, selon le mot du Prophète. (...)

La collecte d’action de grâces est commune au second mardi de Carême ; nous y supplions la divine clémence de nous donner la grâce d’obéir aux divins commandements, afin que cette habituelle docilité aux motions du Saint-Esprit soit une excellente préparation au banquet eucharistique.

Cette pensée est très profonde. Les Sacrements opèrent bien par institution divine, mais leur effet est proportionné à la capacité et aux dispositions de celui qui les reçoit. Or, quelle meilleure disposition pour communier au Corps sacramentel du Christ peut avoir une âme, que celle de communier continuellement à l’esprit du même Christ et d’adhérer inébranlablement à son adorable volonté ?

Bienheureux cardinal Schuster

 

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