Nadejda Tolokonnikova, l’une des deux « punks » condamnées à deux ans de prison (la troisième a été relaxée en appel) pour leur acte sacrilège dans la cathédrale orthodoxe de Moscou, a publié une lettre où elle désavoue totalement l’action de son mari, Piotr Verzilov.
Ces deux-là sont des co-fondateurs du groupe « artistique » révolutionnaire Voïna (la guerre), dont Pussy Riot est une émanation. Le groupe s’était fait connaître en 2008 en mimant une partouze dans une salle du Musée biologique de Moscou, et en diffusant les photographies obscènes de cette « performance ». Parmi les jeunes femmes nues, il y avait Nadejda Tolokonnikova, enceinte de neuf mois…
Depuis le début de l’affaire de la cathédrale, Piotr Verzilov s’est dépensé sans compter pour défendre les jeunes femmes dans le monde entier, et pour faire monter la sauce médiatique, avec un évident succès. Il est étrange de le voir aujourd’hui totalement désavoué, avec des arguments encore plus étranges :
« Toutes les déclarations de Piotr Verzilov sont illégitimes, parce que, premièrement, elles n’ont pas été discutées avec nous en tant que véritables membres du groupe, et, d’autre part, elles ont ouvertement violé l’idée d’anonymat. »
« Après que les Pussy Riot ont été arrêtées, Verzilov s’est emparé du pouvoir de représentation et de décision du groupe. Or le groupe punk anti-hiérarchique n’a pas de poste de producteur, de promoteur, ou d’organisateur, et toute tentative d’usurper de telles fonctions sont une trahison au regard du mouvement punk en général et du groupe Pussy Riot en particulier. »
La lettre, qui étonne tout le monde, à commencer par Piotr Verzilov, est cosignée par l’autre membre de Pussy Riot incarcérée.
Commentaires
Bof, elles sont zinzin ces nanas. Un petit séjour à l'ombre leur éclaircira peut-être les idées.
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