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Beurk

Le Parlement européen a publié la liste des cinq nommés de cette année pour le « Prix Sakharov pour la liberté de l'esprit ». Parmi eux, les trois jeunes femmes des Pussy Riot condamnées à deux ans de prison pour leur intrusion sacrilège dans la cathédrale orthodoxe de Moscou.

Les nommés l’ont été hier au cours d’une réunion conjointe des commissions des Affaires étrangères, du développement, et des droits de l’homme.

Le Vert allemand Werner Schultz a fait l’éloge de ces jeunes femmes qui ont « mis en lumière et protesté contre un système autocratique, avec courage, créativité et force intérieure » (sic). Il a ajouté qu’elles avaient réussi à « attirer l’attention internationale sur un Etat qui s’éloigne de plus en plus des valeurs occidentales ».

Les valeurs occidentales, c’est donc l’antichristianisme virulent et l’anarchie.

Commentaires

  • On retrouve toujours le même jeu dialectique entre les tenants des valeurs démocratiques qui seraient les seules valables pour fonder une société de libertés d'une part et les partisans d'un ordre dit autocratique dépositaire de l'ordre social qu'il faut défendre par la force. L'embêtant pour M. Schultz est que le camp démocratique n'est capable de défendre ni les libertés individuelles ni les libertés collectives, comme le prouve les atteintes constantes aux droit des gens au nom de la lutte contre le terrorisme ou des avancées sociales comme la théorie du genre qui réclame d'opprimer la majorité qui pense différemment. Idem pour les libertés collectives avec le déni du résultat sorti des urnes quand il ne correspond aux résultats attendus par l'élite au pouvoir qui a pris la relève de l'avant-garde du prolétariat comme force motrice de l'histoire. Nos démocrates autoproclamés donnent ainsi tous les jours la démonstration qu'ils foulent aux pieds les libertés quand elles dérangent leur vision d'une société libre où seuls les élites jouissent d'une réelle liberté due à leurs revenus et leur situation sociale privilégiée, alors que les autres ont seulement le droit d'être libre. L'exercice réel des libertés pour les masses est remis à toujours plus tard, au nom des sacrifices à consentir pour conserver ces libertés hypothétiques. L'enjeu réel se situe donc entre une société où les gens sont réellement libres sous la protection d'un pouvoir autoritaire et une société où les libertés restent théoriques parce que le pouvoir démocratique réclament de les supprimer au nom de sa défense contre les attaques des "extrêmistes". Les peuples se rendent compte de plus en plus de l'hypocrisie des démocrates, à mesure que les avantages réels de la démocratie disparaissent sous l'effet de la répression, tandis que les autocraties reprennent vie lorsque le "tyran" est perçu comme le garant des libertés civiles contre les libertés théoriques définis par les experts sur la base de théories fumeuses destinées à installer la tyrannie des élites démocratiques contre la volonté réelle du peuple représentée non par la volonté générale mais par un père soucieux du bien-être de ses sujets.

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