Tu as soutenu courageusement, ô noble saint, la tâche de demeurer à la porte de tes parents, tout à fait ignoré d’eux, et tu as supporté avec joie la risée et la moquerie de tes esclaves. Tu es resté tout le temps de ta vie dans l’absolue pauvreté et dans la douleur par où on se rachète des passions.
Tu as dompté et anéanti les passions aveuglantes du corps, pendant que tu contemplais et que tu voyais tes parents comblés des honneurs du monde, sans qu’ils te reconnussent. Tu as achevé les années de ta vie sous les injures dont t’accablaient tes esclaves, qui t’insultaient sans pitié quand il eût fallu te glorifier.
Tu es monté au ciel, enlevé sur la char splendide de tes vertus, et tu as établi ta demeure au milieu des troupes de tous les bienheureux, parmi les chœurs des apôtres, des saints martyrs, des patriarches et de tous les justes. Souviens-toi donc de nous, qui t’honorons, ô Alexis !
(Liturgie byzantine, version syriaque)