Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Du nouveau (encore) sur le Saint Suaire

Trouvée sur le Forum catholique, cette traduction de propos de Marzia Boi, chercheuse à l’université des Baléares, spécialiste en palynologie, rapportés par Vatican Insider :

« Les pollens du Saint Suaire, qui sont en relation avec l'origine géographique de la relique révèlent les huiles et les onguents appliqués tant au cadavre qu'au tissus. Ces découvertes sont en relation avec des pratiques ethnoculturelles très anciennes. Ces particules indestructibles photographient un rite funéraire d'il y a 2000 ans et révèlent la composition de plantes utilisées pour la préparation des cadavres. Les substances huileuses ont permis que ces pollens se soient conservés imprégnés et cachés dans la toile de lin, témoins invisibles d'un événement historique extraordinaire. »

La recherche de Mme Boi analyse les travaux publiés sur les pollens du Saint Suaire. Max Frei, un chercheur suisse qui les avait étudié auparavant, a laissé un trésor documentaire. Mais l'examen avec des méthodes bien plus avancées qu'il y a trente ans ont conduit la chercheuse à corriger certaines identifications. Parmi lesquelles des attributions initiales à certaines plantes sont maintenant infirmées: en particulier le pollen le plus abondant attribué à la ridolfia est en réalité celui de l'hélichrysum (immortelle) et celui qu’on croyait de l’anémone vient en fait de la pistache.

« Tous ces pollens ne peuvent pas se déposer par l'air ambiant mais doivent être mis volontairement, ce qui démontre que le linceul a dû être mis en contact direct avec ces plantes ou des préparations à base de ces plantes, comme l'étaient les onguents funéraires. Les pollens identifiés démontrent que le Saint Suaire a été enduit comme le Corps qu'il a reçu.

A l'époque, la pistache était utilisée comme baume ou comme onguent. Mais l'hélichrysum servait à produire une huile de très grande qualité utilisée spécifiquement pour oindre les cadavres et les protéger. L'usage de cette huile dans les rites funéraires antiques est documenté en divers pays, de l'Arabie à la Grèce.

Les pollens dominants du Saint Suaire sont l'image du rituel funéraire selon les usages d'il y a 2000 ans en Asie Mineure. Ils sont les composants des onguents et des huiles les plus précieux de l'époque, qui sont restés extraordinairement imprimés dans la toile... Avoir identifié correctement le pollen d'hélichrysum, pris auparavant par les chercheurs pour de la gundelia, confirme et authentifie à l'importante personnalité du Corps enseveli dans ce linceul. »

Les commentaires sont fermés.