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Après la Grèce, l’Italie : ça y est

Jean Quatremer (notes YD):

Le scénario tant redouté est en train de se réaliser : l’Italie, troisième économie de la zone euro, est désormais frontalement attaquée par les marchés financiers, qui se débarrassent à tour de bras des obligations d’Etat de la péninsule. Vendredi, l’écart de taux d’intérêt entre l’Allemagne, la signature la plus fiable de la zone euro, et l’Italie, a atteint un record historique depuis le lancement de l’euro en 1999, à plus de 450 points de base. Rome doit désormais payer un taux d’intérêt de 6,37%, ce qui rendra le financement de sa gigantesque dette publique (120% du PIB) rapidement insupportable.*

Or, après avoir sauvé de la banqueroute la Grèce, l’Irlande et le Portugal, la zone euro n’a absolument plus les moyens d’aider l’Italie : si ce pays tombe, la France suivra rapidement**, et la zone euro aura vécu.

* Ce matin, le taux est monté à 6,596%, jamais vu depuis la création de l’euro.

** La France détient plus du tiers de la dette italienne :

 

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Commentaires

  • Par delà cette notes, je tiens à remercier YD de ces toujours intéressantes notes sur l'UE et l'euro. Cela donne toujours matière à penser. J'apprécie leur aspect toujours anticipateur.

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