Après la première réaction d’enthousiasme des marchés saluant l’accord sur le fonds de garantie de la zone euro, le doute saisit les spécialistes et les décideurs. Car on se rend compte que sous les décisions prises, il n’y a rien. En tout cas rien qui ait été expliqué. Ainsi on ne nous dit pas comment on fait passer le fonds de garantie de 440 milliards à 1.000 milliards sans qu’un seul pays augmente sa contribution (réponse partielle : la Chine, mais ce n’est ni très clair ni très satisfaisant…). Et l’on ne sait absolument pas ce que vont faire les banques censées abandonner volontairement – sic - 50% de leurs créances sur la Grèce…
En arrivant à la réunion, le Premier ministre polonais Donal Tusk avait dit : « Tout le monde attend avec impatience les détails, mais ce n’est pas le diable qui est dans les détails, c’est l’enfer tout entier. » Et pour beaucoup d’observateurs c’est un bon résumé de l’accord qui a été conclu.