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9e dimanche après la Pentecôte

Jésus pleure sur Jérusalem, parce qu’il voit ce qui va se passer : la ville sainte, qui n’a pas voulu reconnaître son Seigneur, sera « renversée à terre » par ses ennemis, avec ses enfants au milieu d’elle, et ils ne laisseront pas pierre sur pierre.

C’est ce qui est arrivé un peu moins de 40 après, en 70, quand Titus a pris et détruit la ville après un horrible siège : « Tes ennemis t’environneront de tranchées, où ils t’enfermeront et te serreront de toutes parts », avait annoncé Jésus, reprenant les mots des anciens prophètes, qui allaient alors se réaliser dans leur terrible plénitude.

Et saint Grégoire le Grand souligne qu’en effet il n’est pas resté pierre sur pierre de l’ancienne Jérusalem, car si la nouvelle ville a été construite « en dehors de la porte, là où le Seigneur fut crucifié, c’est que la Jérusalem antérieure a été renversée de fond en comble, comme il est dit ».

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