Le porte-parole de la mosquée Rahma de Padoue (l’une des mosquées de Padoue…), le Tunisien Maher Selmi, dont les autorités ont fait un « médiateur culturel », explique, à propos d’un Marocain de Padoue qui a tué sa femme parce que celle-ci vivait trop à l’occidentale et fréquentait un autre homme, que le meurtrier « a agi en vertu des lois du Coran », car « la lapidation comme punition ou comme châtiment, c’est dans le Coran ». Il ajoute : « Un musulman ne peut pas le réfuter, mais il faut porter attention à son interprétation, il y a des critères pour infliger cette peine. » Et les musulmans qui vivent en Europe doivent « commencer à lire et à relire leur texte sacré et le réinterpréter d’une façon acceptable pour les sociétés dans lesquelles ils vivent ».
Mais il n’y a strictement aucun texte du Coran qui parle de lapidation des femmes. En l’occurrence il n’y a aucune réinterprétation à faire. Il suffirait de déclarer que les hadiths où Mahomet prescrit la lapidation ne sont pas authentiques. Ce que personne n’est prêt à faire dans le monde islamique, évidemment : ils font partie des hadiths les plus populaires (chez les hommes)…