Lors de la remise des insignes de « juste parmi les nations » à la congrégation du P. Gaetano Piccini qui avait sauvé des juifs, l’ambassadeur d’Israël près le Saint-Siège, Mordechai Levy, a souligné que cela n’avait été possible que grâce à l’action de Pie XII : « Ce serait une erreur de penser que l’aide apportée aux juifs pendant la guerre à Rome est venue des couvents et des instituts religieux comme si c’était de leur initiative, sans le soutien du Vatican… La volonté vaticane de sauver les juifs est un fait… Ce serait une erreur de dire que l'Eglise catholique, le Vatican et le pape lui-même se sont opposés à des actions pour sauver les juifs. C’est le contraire qui est vrai. »
Le propos a suscité un tollé. Dans un premier temps, Mordechai Levy a affirmé qu’il ne retirait rien de ses propos. Puis il a cédé. Il a publié un communiqué disant que ses commentaires s'inscrivaient dans un "contexte historique plus large". "Mais comme ce contexte fait encore l'objet d'une recherche actuelle et future, formuler mon jugement historiquement personnel était prématuré"...
Prématuré ? Mais leur jugement à eux, il était encore bien plus « prématuré »…