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Ascension

« Et, alors qu’il les bénissait, il se sépara d’eux, et fut emporté au ciel. Et eux, se prosternant, revinrent à Jérusalem dans une grande joie ; et ils étaient toujours dans le Temple, louant et bénissant Dieu. Amen. »

Ainsi se termine l’évangile de saint Luc. Ce qui étonne, en dehors du fait de l’Ascension, c’est la « grande joie » des apôtres. Car voici que Jésus les quitte. Ils ne le verront plus sur cette terre. Ils devraient être tristes, et même très tristes (d’autant que la Pentecôte n’a pas encore eu lieu). Or ils sont dans une grande joie.

On peut remarquer que cette expression par laquelle saint Luc conclut son évangile est aussi celle par laquelle il l’a commencé : « Je vous annonce une grande joie. » La grande joie, c’est la bonne nouvelle du salut. Et la cause de cette joie, lors de l’Ascension, c’est, nous dit saint Léon le Grand, le fait que la nature humaine, la nature du genre humain (humani generis natura), monte au-dessus de toutes les créatures célestes, s’élève au-dessus des anges et des archanges, « et ne trouve pas la mesure de son exaltation, tant qu’elle n’est pas admise à s’asseoir avec le Père éternel, à s’associer à sa gloire sur son trône, à lui dont la nature lui avait été unie dans le Fils ». La nature divine avait été unie à la nature humaine dans le Fils, et en revenant au Père, le Fils associe la nature humaine à la gloire de la nature divine. Saint Léon poursuit : « Car l’ascension du Christ est notre élévation, et là où a précédé la gloire de la tête, là est appelée l’espérance du corps : laissons donc éclater notre joie, bien aimés, et réjouissons-nous dans une pieuse action de grâce. »

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