Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le procès surréaliste

Le tribunal correctionnel de Paris a confirmé que les deux volets de l'affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris (l'un instruit à Nanterre portant sur 7 emplois, l'autre à Paris sur 21) seraient bien jugés ensemble du 7 mars au 8 avril.

A l’issue d’un week-end marqué par la polémique sur son état de santé, Jacques Chirac a assuré qu’il se portait très bien.

Il se rendra donc à son procès, s’il n’est pas une nouvelle fois reporté. L'avocat de Jacques Chirac, Me Jean Veil, a en effet demandé au tribunal de "surseoir à statuer", c'est à dire d'attendre que le tribunal administratif se soit prononcé sur une requête de l'association de lutte contre la corruption Anticor, qui a décidé de se constituer partie civile. (Anticor demande l'annulation de l'accord conclu à l'automne 2010, qui a indemnisé la Ville de Paris en échange de son retrait du procès comme partie civile.)

En attendant, en dehors de l’action d’Anticor, on a un procès sans « victime », puisque la Mairie de Paris n’est plus partie civile depuis l’accord avec l’UMP, et sans accusation, puisque le parquet a requis un non lieu…

Les commentaires sont fermés.