Du jamais vu au Parlement européen : le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, dont le pays préside le Conseil européen pour six mois, a été accueilli dans l’hémicycle par des manifestations de haine. Les troupes de Cohn-Bendit brandissaient de fausses unes de journaux « censurés », Cohn-Bendit lui-même a insulté Viktor Orban ("vous êtes en train de devenir un Chavez européen, un national-populiste qui ne comprend pas l'essence et la structure de la démocratie", et pour informer qu’il ne participerait pas au déjeuner : "ce débat m’a coupé l’appétit"), le chef socialiste Martin Schulz et le chef libéral Guy Verhofstadt n’étaient pas en reste, ainsi que nombre de députés. Seul le président du groupe PPE, dont est membre le parti de Viktor Orban, est resté dans la mesure.
Beaucoup d’interventions de députés européens sont fondées sur des erreurs et des incompréhensions, a répondu Viktor Orban : "La loi sur les médias peut et devrait être critiquée, mais vous ne pouvez pas continuer à offenser le peuple de cette façon. C'est une offense au peuple hongrois". Et il leur a demandé de ne pas mélanger la politique intérieure hongroise et la présidence hongroise de l’UE : "Si vous mélangez les deux, je suis évidemment prêt à me battre, mais vous devez réaliser que cela ne portera pas uniquement atteinte à la Hongrie, mais à l'UE dans son ensemble."
Commentaires
Personnellement de ne voir que de l'anglais « censored », ça me rend ces moutons de panurge linguistiques peu sympathiques.
C'est nul ce que je vais dire mais je me défoule :
-Alors M Cohn-Bendit j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle :
la bonne c'est que le chauffage est gratuit...
-Euh et la mauvaise?
- C'est qu'il n'y a pas de réglage possible...
(Satan)