Le ministère québécois de la Famille a publié une directive interdisant l’enseignement de l’islam dans les garderies publiques et privées subventionnées.
Il interdit en fait des activités telles que la récitation répétée de prières, la mémorisation de chants religieux ou l'apprentissage de gestuelles religieuses.
Le mot islam n’est pas prononcé, mais tout le monde voit et sait que c’est de cela qu’il s’agit.
C’est assez étonnant dans ce pays où l’on ne jure que par les « accommodements raisonnables ». Serait-ce un début de prise de conscience ?
On remarque aussi le propos de madame le ministre Yolande James : « Les services de garde sont des lieux de socialisation et d'intégration pour nos tout-petits de 0 à 5 ans. Je veux que les jeunes Québécoises et Québécois qui fréquentent nos services de garde puissent le faire dans une perspective d'ouverture à l'autre et à la diversité. »
Même le mot diversité retrouve son véritable sens…
Commentaires
Pas sûr, pas sûr... L'objectif visé est-il la communauté musulmane, celle des juifs orthodoxes, ou plus simplement le fait religieux en tant que tel? Personnellement, surtout à la lecture des commentaires haineux et de plus en plus cathophobes qui se font jour, ce décret gouvernemental a d'abord et avant tout des effets anti-religieux. Point.
On voit de plus en plus de gens qui disent que le fait d'enseigner la religion (quelle qu'elle fut) à un enfant devrait être assimilé à de la maltraitance...
Tirez en les conclusions et vous pourrez vous imaginer ce qui se dessine à l'horizon.
diverses cités oui...Cette persécution est pire que tout qui met hors la loi la vérité .