Le cardinal Jean-Louis Tauran, président du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, s'est rendu au Pakistan du 25 au 28 novembre. Il a donné un entretien à Radio Vatican. Interrogé sur le cas d’Asia Bibi, il élude la question. Par deux fois, la journaliste revient à la charge. Chaque fois, il répond sur autre sujet. Ahurissant.
Commentaires
Êtes-vous vraiment étonné ou feignez-vous de l'être ? Que peut-on attendre de prélats qui érigent le principe de la liberté religieuse en dogme dans l'ignorance crasse du principe de non-contradiction ? Simples laïcs, on pourrait leur poser la fameuse question "qu'est-ce que la vérité ?". Savent-ils que, en soi, l'erreur n'a aucun droit à l'existence ? Savent-ils qu'en mettant la Vérité (dépôt de la Foi) sur le même plan que l'erreur (les fausses religions) ils commettent non seulement une grossière faute intellectuelle mais une faute grave contre la Charité et donc contre Dieu ? Il faut prier pour eux mais également dénoncer sans relâche leurs erreurs car ils créent la confusion dans les âmes. Les bons sentiments ne font pas la vérité, la lâcheté encore moins. Le chrétien doit avoir "l'esprit dur et le cœur doux" comme disait le cardinal Pie. L'esprit dur c'est l'affirmation de la Foi jusqu'au martyr si nécessaire. Hors de l'Église (explicite ou implicite) point de Salut : qu'est-ce que cela veut encore dire pour eux ? Quel sophisme peuvent-ils encore inventer pour justifier l'injustifiable ? Et que valent les paroles de Notre Seigneur face à la tour de Babel moderne à laquelle ils collaborent naïvement ? Le jour du jugement dernier je préfère être à ma place de petit rien que celle de ces prélats auxquels le bon Dieu a donné une éminente mission publique salutaire mais qui a sa contre-partie de rendre compte de ce qu'ils en ont fait. Dans ses desseins secrets, la Providence permet l'apostasie générale actuelle et le martyr de l'Église de part le monde, ce n'est pas une raison pour en être complice.