Guy Verhosftadt, ancien Premier ministre belge et actuellement chef du groupe libéral au Parlement européen, a été l’un des plus virulents accusateurs de la France dans l’affaire des Roms : « Pousser ou forcer un groupe ethnique à retourner collectivement dans un autre Etat membre n'est pas conforme à la législation européenne, ni à l'esprit des Traités. »
Le député néerlandais Derk-Jan Eppinck, devant le Parlement européen, a accusé Guy Verhostadt d’hypocrisie en rappelant qu’en 1999, au moment où celui-ci était Premier ministre, la Belgique avait été condamnée par la Cour européenne des droits de l’homme pour avoir « expulsé collectivement » 74 Roms.