Interrogée sur RTL à propos des expulsions de Roms, la présidente de la Halde, Jeannette Bougrab, a répondu :
"L'application de la loi ne me choque pas."
Elle a précisé :
"Je vais vous dire quelque chose et ça va peut-être vous choquer: moi, je suis juriste, ancienne universitaire, membre du Conseil d'Etat. Il y a une législation sur l'entrée et le séjour en France. Pour moi, il y a des règles et ces règles doivent être respectées."
Et quand les reconduites à la frontière se font "en violation des règles de droit national ou de droit européen, nous avons des juridictions qui les annulent. Et moi, je suis rassurée parce que je sais que les décisions qui sont prises sont contrôlées par une justice indépendante".
En fait, ce n’est pas un nouveau discours de la Halde. C’est ce que dit la présidente de la Halde, proche de Sarkozy, nommée par Sarkozy, quand il s’agit de la politique de Sarkozy…
Commentaires
La HALDE est un organisme formé de fonctionnaires qui s'arroge ou plutôt qu'une pseudo loi foulant au pieds la raison a octroyé le pouvoir de diriger les consciences. Elle dit la règle de morale.
Naturellement comme vous le constatez, elle dirige les consciences selon les orientations et au soutien des décisions du gouvernement, c'est du totalitarisme.
Il y a dans Rue89 un article intéressant sur la HALDE et ses pouvoirs exorbitants : en fait, nuls ; le chroniqueur terminait en conseillant aux mis en cause par la HALDE de la laisser agiter ses petits bras : seuls ceux qui veulent se faire sanctionner le sont.
Oui, Budelberger, la HALDE a une procédure qui favorise la "transaction" sous ce terme sympathique, il s'agit en réalité de la culture de l'aveu. "- Allez soyez sympa, avouez que vous êtes raciste, il vous en sera tenu compte. On vous fera une transaction favorable. "
Mais c'est aussi un enseignement : la HALDE s'occupe de la conscience et c'est pour cela qu'elle n'a qu'un moyen de preuve : l'aveu (exploration de la conscience).
Pouvoirs "nuls" de la HALDE ? Alors que le monde universitaire spécialisé en ces domaines se demande quelle est la nature de la HALDE pour disposer de tels pouvoirs, allant se demander si les moyens dont dispose la HALDE n'empêchent pas la personne incriminée d'un "procès équitable".