Le gouvernement britannique a rappelé qu’il était totalement opposé à un impôt européen, quel qu’il soit, soulignant que dans le traité la fiscalité est du ressort des Etats membres, et que le Royaume Uni opposerait son veto.
En France, Pierre Lellouche a déclaré : “Nous jugeons cette idée d'impôt européen parfaitement inopportune.”
En revanche l’Autriche accueille “positivement” les projets du commissaire.
La grande surprise vient de l’Allemagne, car Lewandowski escomptait un accord de principe du gouvernement allemand. "L'appel à l'introduction d'un impôt de l'UE est en contradiction avec la position du gouvernement fédéral telle qu’elle est ancrée dans l'accord de coalition", a déclaré un porte-parole. L’accord de coalition stipule : "Nous rejetons un impôt de l'UE ou l'implication de l'UE dans les impôts nationaux et la collecte des droits de douane." Le porte-parole a ajouté : “Cette position n’est en rien modifiée.”
Addendum
La Belgique et l’Espagne en faveur d’un impôt européen.
Le secrétaire d’Etat belge au Budget, Melchior Wathelet, dit qu’il a "toujours été un grand défenseur du principe des ressources propres". Le financement actuel de l'Union européenne, fondé sur des contributions des Etats membres, dont certains ont obtenu des rabais, "n'est pas sain". "Avec un mécanisme de ressources propres, il serait plus juste", et en outre "plus responsabilisant pour l'Union européenne en tant que telle".
Le Premier ministre espagnol José Luis Zapatero déclare que « l’Espagne considérera avec intérêt toute proposition ayant pour but de renforcer les capacités économiques et financières de l’UE ».